321.640 infractions ont été signalées entre avril et juin, contre 310.876 infractions au premier trimestre, selon les nouvelles données publiées par ZimStat. Le taux national de criminalité est passé à 2.119 infractions pour 100.000 habitants, contre 2.048 au trimestre précédent, ce qui signifie que plus de 2.100 crimes ont été commis pour chaque tranche de 100.000 résidents, précise l'Agence nationale des statistiques. Les infractions contre la sécurité publique et la sûreté de l'Etat dominent les statistiques, avec un total de 192 562 cas, soit près de 60 % de l'ensemble des infractions enregistrées. Les atteintes aux biens viennent ensuite avec 49 691 cas, tandis que les actes entraînant ou visant à causer des dommages aux personnes ont totalisé 39 569 cas sur la période. Les données révèlent également de fortes disparités régionales face à la criminalité, la province de Bulawayo affichant le taux de criminalité le plus élevé avec 5.464,5 infractions pour 100.000 habitants, soit plus du double de la moyenne nationale. D'autres provinces, notamment Harare, Masvingo et Matabeleland Sud, présentent également des taux supérieurs à la moyenne, reflétant une plus forte concentration de délits dans les zones urbaines et frontalières. Au total, 262.793 personnes ont été inculpées d'infractions pénales au deuxième trimestre, les hommes représentant 88 % des personnes inculpées. Le taux global d'inculpation est passé à 1.731,3 pour 100.000 habitants, contre 1.662,6 au premier trimestre. Le Zimbabwe connaît ces derniers mois une hausse des infractions telles que le vol, le braquage, les crimes sexuels, les affaires liées à la drogue et les meurtres, suscitant une inquiétude croissante quant à la sécurité publique et aux capacités des forces de l'ordre.