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Driss Saadane, DRH de RMA Watanya : «On évite les mercenaires»
Publié dans Challenge le 21 - 06 - 2008


Nos métiers
Ces dernières années, nos recherches en termes de profils se concentrent essentiellement sur les informaticiens, les commerciaux et les juristes. Car nous sommes des assureurs et leurs fonctions se trouvent au cœur de notre de métier. Ce sont ces postes-là qui chez nous nécessitent une véritable recherche pour trouver l'oiseau rare. Les informaticiens sont des profils très importants, dans la mesure où notre compagnie sort de deux fusions successives. D'autant plus que nous tenons à appliquer les dernières technologies développées dans notre secteur, pour pallier aux besoins actuels mais aussi futurs. En ce qui concerne les commerciaux, ils constituent notre cheval de bataille, vu l'environnement très concurrentiel dans lequel nous évoluons actuellement. Aujourd'hui, je pense que la principale problématique dans notre secteur, c'est que nous sommes tous à la recherche des mêmes profils. Les profils compétents trouvent facilement preneur. Mais comme la concurrence est rude, nous nous devons de nous distinguer pour les accrocher. D'abord par l'attrait du poste, non seulement via le salaire mais aussi via les possibilités qu'il offre au candidat pour se réaliser et montrer son potentiel. L'environnement et les perspectives d'évolution jouent également beaucoup.
Les canaux de recrutement
Du point de vue du recrutement, nous sommes plutôt autonomes, c'est-à-dire que l'on pioche dans notre base de données constituée de candidatures spontanées, vu notre position de leader dans le secteur. En revanche, pour des profils pointus, aux compétences opérationnelles dont nous avons besoin dans l'immédiat, nous avons recours aux «chasseurs de tête». C'est généralement le cas lorsque vous devez faire face au démarrage d'un nouveau projet, ou à une démission. Mais il faut dire que sur ce créneau, nous n'avons pas un volume de recrutements très important, car la RMA Watanya sort de deux fusions successives. Elle bénéficie donc de la disponibilité d'un certain nombre de compétences, en particulier au niveau de l'encadrement. Mais d'un autre côté, la compagnie vit, évolue, et naturellement, le besoin d'un autre type de profil émerge.
Profils
Je dois dire que pour nous, il ya les grandes écoles et le reste. Il est vrai qu'au niveau des lauréats des grandes écoles, nous sommes davantage attentifs. Car ce sont des profils qui ont un niveau d'exigence plus élevé que les autres. Ils ont généralement des projets professionnels et des attentes très clairs. J'ai l'impression que ces candidats estiment que l'essentiel doit être fait lors des premières années. Du coup, ils attendent un salaire bien entendu conséquent, mais surtout un environnement formateur, et qui puisse les accompagner. Autrement dit, la progression doit être à la mesure de leur potentiel: ce que l'on ressent chez les jeunes aujourd'hui, c'est leur envie de réaliser leur potentiel très rapidement. D'une manière générale, leur employabilité monte les premières années presque d'une manière exponentielle. Cependant, nous sommes amenés à répondre à un sérieux problème: comment les fidéliser alors qu'ils ont une aversion certaine pour le changement? En somme, c'est une population spéciale à laquelle il faut accorder une attention toute particulière si l'on souhaite les fidéliser.
Ecoles
Beaucoup vous diront que les formations étrangères fournissent de bien meilleurs candidats. Mais je peux vous assurer que les écoles marocaines ont de très bons profils, seulement, leurs candidats présentent pour certains un déficit au niveau de l'expression orale. En ce qui nous concerne, nous recrutons pour l'essentiel à l'ISCAE, l'ENCG, l'IGA, l'ESG, sans oublier bien entendu l'EMI et l'EHTP.
Rémunération
Je vais vous donner une réponse assez générale en la matière: là où il y a des tensions, les grilles fluctuent comme partout, et à tous les postes. Par exemple dans l'informatique, les salaires fluctuent presque de la même manière que le cours du pétrole. Cela dit, la rémunération reste malgré tout étroitement liée au profil même de la personne. Je m'explique. Il ne s'agit pas d'avoir un diplôme mais de posséder des caractéristiques personnelles recherchées, comme le travail en équipe, l'aptitude à développer un relationnel intéressant, ou encore la capacité à s'adapter à différentes situations. Il est également impératif que le profil cadre avec les valeurs de la société, car lorsqu'on recrute en 2008, on prépare aussi 2030.
Pour revenir à la question du salaire, tout ce que je peux vous dire, c'est que les ingénieurs informaticiens (Bac+5) commencent avec un salaire annuel net autour de 120.000 DH. Les commerciaux eux sont à des niveaux généralement légèrement moindres. Cependant, nous menons régulièrement des enquêtes de salaires à l'aide d'un cabinet spécialisé, qui nous permettent de nous assurer que nous payons correctement nos collaborateurs.
D'ailleurs, nous sommes légèrement au-dessus des standards. Mais là encore, je le répète, la progression chez les jeunes diplômés est beaucoup plus importante que chez les autres populations. Du coup, il est vrai que je préfère recruter quelqu'un qui a deux ou trois ans d'expérience ailleurs, et qui sait ce qu'il veut. Car dans un recrutement, il y a deux dimensions: il faut qu'il ait un potentiel à court terme pour répondre au besoin présent. Mais il faut que le candidat ait suffisamment de ressources pour grandir avec l'entreprise. En somme, on évite les mercenaires.


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