Bank Al-Maghrib lance une capsule vidéo sur les services bancaires numériques    Inetum Poursuit sa Croissance au Maroc avec de Nouvelles Initiatives    One UI 6.1 introduit Galaxy AI sur une sélection étendue de smartphones Galaxy    ALE avec la Turquie : Comment les produits turcs résistent aux mesures prudentielles du Maroc [INTEGRAL]    Economie marocaine: Voyants au vert dans plusieurs secteurs    Revue de presse de ce mardi 29 avril 2024    Gymnastique artistique : La Confédération africaine suit de près les préparatifs de la tenue du championnat africain...    Botola : L'AS FAR répond à la plainte du Raja Casablanca    Emploi : Que risquent vraiment les « liveurs » depuis leur lieu de travail ?    Economie sociale et solidaire : vers la création de 50 000 emplois par an    L'Angola, deuxième exportateur de pétrole brut d'Afrique    Togo. Aux urnes citoyens!    Santé : Le secteur en proie à une nouvelle paralysie    Président de l'APCE : Les réformes conduites par SM le Roi font du Royaume un modèle dans la région    Foot/Eliminatoires Mondial féminin U17 (3è tour): Maroc-Algérie, les 10 et 17 mai    Aïd al-Adha: 3 millions de têtes d'ovins prêtes à l'abattage    Météo: voici le temps qu'il fera ce mardi 29 avril au Maroc    Précipitations et temps froid persistent en ce début de semaine après un week-end pluvieux    Pedro Sanchez décide finalement de rester au pouvoir après avoir pensé à démissionner    L'ordre du jour de la réunion du Conseil de Gouvernement    Le médiateur du Royaume élu premier vice-président de l'Institut international de l'Ombudsman    Sekkouri: La Fête du Travail cette année aura une nouvelle saveur    Liga.J33 / Barça-Valence : Un match à rebondissements    JO Paris 24/Football masculin: Le vainqueur du match Irak - Indonésie dans le même groupe que le Maroc    Nasser Bourita reçoit son homologue gambien, porteur d'un message écrit à Sa Majesté le Roi    Le Roi félicite Nizar Baraka suite à sa réélection comme secrétaire général de l'Istiqlal    L'OTAN salue l'engagement du Maroc en faveur de la sécurité internationale    La prison d'Oujda réagit aux allégations de la mère d'un détenu    Près 2.400 kg de drogue saisie près de la Grande Canarie grâce à la coopération Maroc-Espagne    Sefrou : Interpellation d'un individu pour coups et blessures à l'arme blanche ayant entrainé la mort    Festival de Cannes: La réalisatrice Asmae El Moudir membre du jury "Un certain regard"    CV, c'est vous ! EP-68. Hind Bourmad, neuropsychologue qui adore le travail associatif    Cannes 2024 : La réalisatrice Marocaine Asmae El Moudir membre du jury "Un Certain Regard"    Info en images. La bande-annonce du prequel du «Roi Lion» dévoilée    Botola : Le Hassania redistribue les cartes en tête, la course pour le titre relancée [Vidéo]    Mise sous tutelle de la FREF : L'UEFA et la FIFA posent un ultimatum au gouvernement espagnol    Les Etats-Unis balisent le terrain vers une normalisation entre l'Arabie saoudite et Israël    Présidentielle US: Trump toujours en pôle position face à Biden    Gérard Depardieu placé en garde à vue pour agressions sexuelles    TDAH, un trouble de l'attention, présent au Maroc    Mali : L'un des grands chefs de Daesh, neutralisé par l'armée (Médias)    Football féminin : l'AS FAR sacrée championne du Maroc    Pologne: Les agriculteurs débloquent les postes frontaliers avec l'Ukraine    L'OTAN salue l'engagement du Maroc en faveur de la sécurité internationale    Grand succès du « Rural Tourism Challenge Casablanca-Settat »    MAGAZINE : Monique Eleb, sociologue urbaine    Houda Terjuman : Evanescence d'une artiste multiculturelle    Exposition : Wallis et Jarmusch se voient en peinture    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Politique économique : Plaidoyer pour un changement de cap ?
Publié dans Finances news le 30 - 08 - 2012

L'Alliance des Economistes Istiqlaliens tire la sonnette d'alarme.
Le pilotage de l'économie doit se concentrer sur les réserves de change.
Selon l'Alliance des Economistes Istiqlaliens (AEI), l'économie marocaine pourrait être au bord d'un accident macro-économique sérieux sauf si les décideurs changent le cap de la politique économique. C'est ce qui ressort en substance de la dernière rencontre de l'AEI avec la presse afin d'exposer son analyse de la situation financière actuelle du Maroc et ses recommandations.
L'environnement macroéconomique mondial a évolué défavorablement pour le Maroc depuis 2011, ce qui a modifié l'équilibre macroéconomique de notre pays de façon significative.
«Le premier et le plus grave n'est pas le déficit budgétaire, ni sa résultante, la dette publique, contrairement à ce qui est lu ici ou là. Le premier danger, de loin le plus critique, est le retard pris dans la construction des métiers exportateurs (8 secteurs clés identifiés) ainsi que la forte croissance de nos importations. La fonte rapide de nos réserves de change nous conduit vers la situation de 1980», déclare Adil Douiri, président du bureau exécutif de l'Alliance.
De facto, si le Maroc ne réagit pas avec vigueur et autorité, les réserves de change passeront sous un seuil critique qui conduira à un début de mise sous tutelle de l'économie nationale par les institutions financières internationales.
Un deuxième risque macroéconomique, mais de bien moindre ampleur et de bien moindre gravité, est apparu : une succession de plusieurs années de déficits budgétaires élevés qui conduit à faire remonter la dette publique (en % du PIB) vers la limite supérieure admissible. La cause principale est la forte hausse des cours internationaux des produits pétroliers qui n'est pas répercutée sur les consommateurs, mais supportée par le budget de l'Etat.
L'AEI considère qu'il ne faut pas se tromper d'objectif ni se focaliser sur plusieurs objectifs en même temps. «Le pilotage de l'économie marocaine doit se concentrer intensément sur les réserves de change, c'est-à-dire sur les exportations de biens et de services», précise Douiri.
De ce fait, l'AEI préconise trois corrections de la politique économique actuelle. La première serait la modification de la mise en œuvre de certains plans exportateurs critiques pour le chiffre d'affaires à l'export. Modifier la méthode de mise en œuvre signifie, toujours selon Douiri, «accélérer la mise en œuvre et cette accélération ne peut venir que d'une implication directe de l'Etat dans certains projets (exemple : le complexe industriel de Renault à Tanger-Med dans lequel même le capital de la société a été partiellement souscrit par le secteur public marocain)». La deuxième correction favorise le déplacement de l'effort d'investissement public de l'Etat, pendant quelques années, de l'infrastructure pure vers la concrétisation de projets de construction des unités industrielles et des stations touristiques. En troisième lieu, le Maroc a vécu 10 années de forte hausse de la consommation des ménages; maintenant, la priorité absolue, selon l'AEI, doit se tourner vers la construction des unités productives (créant ainsi des emplois) et vers l'exportation. «Tous les leviers doivent être mis en œuvre pour ralentir et freiner la hausse des importations des biens de consommation, notamment par des mesures douanières ou un glissement de la valeur du Dirham. Un léger freinage du rythme de croissance de la consommation des ménages est à présent incontournable pour éviter un accident macroéconomique sérieux», conclut Adil Douiri.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.