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Entre coups fourrés et promesses farfelues
Publié dans Finances news le 23 - 09 - 2016

Nous sommes à quelques jours des élections législatives.
Un scrutin crucial qui définira, in fine, quelle formation politique prendra les rênes du pays pour un quinquennat. L'enjeu est de taille : entre l'opposition qui convoite ardemment le pouvoir et le gouvernement sortant, incarné par le Parti de la justice et du développement (PJD), résolument décidé à poursuivre les réformes entamées, la guéguerre a déjà commencé. Nous ne nous attarderons pas sur la cacophonie autour de la «marche anti-PJD» organisée, dimanche dernier, par on ne sait qui. Nous n'allons pas non plus disséquer le contenu des programmes électoraux des différents partis politiques. Mais nous allons plus nous focaliser sur l'ambiance délétère qui règne en cette période électorale et, surtout, sur ces fameuses promesses faites aux citoyens. La campagne électorale, c'est la période de l'arithmétique politicienne par excellence. Au nom de laquelle tous les coups sont permis, mettant à nu la face cachée de la realpolitik. Celle qui travestit. Celle qui pulvérise les limites de la décence, pour montrer des hommes politiques qui se complaisent dans le dénigrement et la duplicité. Celle qui révèle des politiques rompus à l'exercice de la manigance et de la manipulation des faits pour faire le buzz et s'offrir une aura éphémère. La période électorale, c'est aussi celle des grandes promesses. Ces dernières, comme on le sait, valent bien peu de choses, d'autant que ceux qui les font ignorent s'ils vont les tenir. Cela n'empêche pas les hommes politiques, très diserts, de nourrir les citoyens de promesses. Parfois très farfelues pour s'attirer leur faveur. Pourtant, pour qui connaît l'histoire socioéconomique du Royaume, il est bon de se garder de la démesure. S'aventurer même à promettre tel ou tel taux de croissance relève de la démagogie. Simplement parce que l'économie nationale prête le flanc à nombre de facteurs endogènes et exogènes qui, au bout du compte, influent positivement ou négativement sur le taux de croissance. Le facteur pluie, pour ne citer que lui, en est une preuve édifiante : si l'eau se fait rare, l'agriculture trinque et le taux de croissance en pâtit. C'était le cas l'année dernière. Par ailleurs, dans un pays où les lobbies sont puissants, pérennisant, au fil des gouvernements qui se succèdent, des acquis souvent indus, il paraît pour le moins difficile de tenir certaines promesses. Mieux encore, le Maroc est-il totalement libre dans la conduite de sa politique économique ? Pas si sûr que ça. Car, quel que soit le gouvernement qui présidera aux affaires du Royaume, il devra composer avec les bailleurs de fonds, notamment le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. Et quand bien même les politiques crient sur tous les toits qu'ils ne sont pas sous le diktat de ces instances internationales, l'on sait bien que ces dernières exigent des contreparties quand ils irriguent la trésorerie de l'Etat. L'homme politique français Jean-Pierre Raffarin disait que «la popularité n'est pas un programme politique». On devrait humblement s'en inspirer. Car il ne suffit plus d'haranguer les foules et de s'offrir des tonnerres d'applaudissements pour avoir la faveur des urnes. Cette période est définitivement révolue. Les électeurs ne sont pas crédules. Ils ont acquis cette maturité qui leur vaut de parfaitement cerner la chose politique. Et, surtout, de faire la part entre le vrai et le faux. Ils seront donc là pour rappeler aux hommes politiques, en temps opportun, c'est-à-dire au moment de glisser leur bulletin dans l'urne, que le dernier mot leur revient. En tout cas, quel que soit le prochain gouvernement, il sera confronté à une législature qui sera loin d'être une sinécure. Car deux dossiers particulièrement chauds l'attendront : la poursuite de la réforme du système de compensation et celle encore plus délicate des retraites. Pour assurer la viabilité des finances publiques, ce sont des impératifs auxquels il ne saurait se soustraire. Surtout quand on sait que ces deux réformes font partie des recommandations expresses du FMI et de la BM. Recommandations qui, dans le langage diplomatique, veulent dire «exigences».

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