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Portrait : Ce Mahfoud qui survivra toujours
Publié dans Finances news le 07 - 09 - 2006

* La disparition de l'écrivain Najib Mahfoud tourne la page d'une grande génération de romanciers égyptiens qui ont «dramatisé» le sous-développement.
* Que ce soit lors de l'attribution du Prix Nobel de littérature ou après sa mort, certains dénoncent encore le soutien de Mahfoud à la normalisation avec Israël.
C’est au cœur du quartier d'Al Jamalia, le fief de la dynastie fatimide, que Najib Mahfoud est né. Il y a 94 ans. Au milieu des vestiges de ce puissant Etat, et au sein de la colonisation anglaise, le jeune Najib Mahfoud va vite comprendre que «la quête de la liberté» est un problème «antihistorique» que toute la classe moyenne égyptienne est appelée à résoudre.
Les premiers écrits de Mahfoud ont donc été, au départ, à vocation historique. Travaillant au début des années 30 du siècle passé comme journaliste puis chroniqueur, Najib Mahfoud a été très vite remarqué pour son style philosophique raffiné et ses prises de position contre «le destin». Attitude qu'il a amalgamée souvent avec l'occupant anglais.
D'après Abdelhamid Akkar, écrivain et ancien président de l'Union des écrivains du Maroc, « Najib Mahfoud a cessé d'être romantique à un moment donné de l'évolution de son expérience. On peut dire qu'il est très vite passé de l'histoire égyptienne ancienne avec ses divers symboles à l'histoire des individus égyptiens». De l'avis de cet auteur averti, «c'est entre les deux guerres et la période de décadence morale, si l'on peut dire, que Najib Mahfoud a exprimé ses points de vue et ses prises de position qu'il a su par la suite inclure dans ses romans».
Il faut préciser que le succès de Najib Mahfoud auprès du public a tardé à venir. Après avoir achevé la «trilogie» en 1952 qui lui avait permis de devenir lauréat du Prix Nobel en 1988, l'écrivain délaisse l'écriture romanesque pour le scénario. Un exercice plus rémunérateur. Ce n'est qu'à l'âge de 45 ans que Najib Mahfoud sera connu du public égyptien.
Sa disparition tourne en fait la page d'une grande génération de romanciers qui ont osé «dramatiser» le sous-développement. Et dévoiler surtout ses prétextes «ancestraux». Pourtant, l'attitude de ce célèbre romancier lors de la signature de la paix entre l'Egypte et Israël lui a toujours valu des inimitiés. Son avis favorable à la normalisation a fait dire à certains que si Najib Mahfoud a été l'unique écrivain arabe à recevoir le Prix Nobel, c'est uniquement «grâce» à cette prise de position. Pourtant, et hormis ces détails, Mahfoud a su conserver l'image d'un écrivain témoin de son époque. C'est probablement la raison pour laquelle il n'a jamais quitté son quartier d'Al Jamalia et s'abstenait d'entreprendre des voyages.


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