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Les textes écologiques
Publié dans Finances news le 27 - 10 - 2005

Le Maroc est en train d’édifier un arsenal juridique adéquat en matière de protection de l’environnement. Une législation qui serait au diapason avec ce qui se fait à l'échelle internationale en la matière. Mais encore faut-il appliquer ces lois.
La préservation de l’écosystème devient une réalité et suscite l’intérêt de tous, tant de la part des officiels que des citoyens.
L’environnement est devenu l’une des préoccupations majeures de la communauté internationale. Le Maroc, à l’instar de tous les pays du monde, s’est engagé dans cette voie. Après le Sommet de la Terre tenu à Rio de Janeiro en 1992, une nouvelle vision s’est développée et un nouveau concept a été universellement adopté : le développement durable. Une option qui ne peut être assurée sans la préservation de l’environnement. Le Maroc, une fois engagé dans le processus de Rio, a créé un département de l’environnement, chargé de développer une stratégie et un plan d’action en matière de protection écologique en vue de concrétiser les concepts et les orientations de la stratégie par des programmes et des actions intégrés incluant tous les opérateurs concernés.
Le département de tutelle a élaboré une stratégie qui tend à doter le pays d’un cadre juridique et institutionnel adéquat en la matière. Cette stratégie a pour objectifs la mise en place d’un cadre législatif et réglementaire de protection et de mise en valeur de l’environnement, qui prend en compte à la fois les impératifs de préservation et le développement socio-économique durable. Cette stratégie vise aussi à assurer la cohérence juridique de l’ensemble des textes existants (ou à adopter), ainsi que leur adaptation à l’évaluation des techniques et l’état des milieux récepteurs, et de veiller à harmoniser la législation nationale avec les engagements souscrits par le Maroc aux niveaux régional et international.
Plusieurs administrations sont concernées et interviennent selon leurs attributions comme celles de l’Intérieur, des Transports, de l'Energie, le secrétariat d'Etat chargé de l'Eau et les Collectivités locales.
Appliquer les textes
Mais le côté juridique des textes est une chose et son application en est une autre. Il fallait donc se pencher sur la question des structures de contrôle et de suivi.
Cependant, l’existence d’institutions et de programmes adéquats ne saurait déboucher sur une action efficace sans une assise juridique qui oriente cette action et en détermine les contours. Or, force est de constater que la législation nationale de l’environnement, bien qu’elle soit si riche et si fournie, n’a pu endiguer de manière efficace le phénomène de dégradation de l’environnement et ce, à cause d’un certain nombre d’obstacles qui freinent son application. En effet, la majorité des textes juridiques relatifs à l’environnement a été adoptée il y a plus d’un demi-siècle et, n’ayant pas été régulièrement mise à jour ni complétée, est restée figée presque dans son état initial face à un environnement en transformation rapide et continue.
Il est à souligner que le Maroc a créé un Conseil national de l’environnement, regroupant non seulement les représentants des administrations publiques, mais également la société civile et les opérateurs économiques. Il représente une enceinte de débat et de concertation en matière d’environnement et de développement durable.
Le département de l’Environnement, au sein du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Environnement, est responsable de la coordination des activités de gestion de l’environnement. Ce département intervient dans plusieurs domaines de l’environnement par ses différentes directions et services. Il a élaboré une stratégie pour mettre en œuvre les textes et lois en vigueur.
Cette stratégie s’articule autour des éléments suivants :
- la refonte et l’actualisation des textes existants pour combler leurs lacunes;
- la couverture de certains domaines prioritaires non encore réglementés par le droit de l’environnement;
- le respect des engagements souscrits par le Maroc, dans des conventions internationales et régionales;
- mise en oeuvre des mesures d’accompagnement destinées à faciliter et rendre plus efficace l’application de l’arsenal législatif et réglementaire tel qu’il aura été modifié ou adapté.
Communication soutenue
Pour mener à bien son action, le département de l’Environnement a élaboré, en 1995, une stratégie de communication destinée aussi bien aux citoyens qu’aux opérateurs.
Ainsi, toute action de sensibilisation aux problèmes de l’environnement est d’abord un moyen indispensable de correction des attitudes et des comportements, et ensuite un instrument d’animation, de prévision et de vigilance qui accompagne les opérations de gestion des ressources et de restauration de l’espace.
Afin de conjuguer et rationaliser les efforts, la nouvelle politique du gouvernement a mis en place des mécanismes de partenariat et de coopération avec tous les intervenants dans le domaine de la communication environnementale. Les partenariats sont développés entre les départements ministériels, les médias, les organismes publics, semi-publics, sans oublier les représentants de la société civile.
Les ONG sont considérées comme des vecteurs efficaces de communication entre la population, les communautés et/ou le gouvernement. Les ONG travaillant pour l’environnement sont assez nombreuses. Environ quatre cents au niveau national ont été recensées. Leur importance et leurs champs d’action sont diversifiés à la mesure des préoccupations environnementales. Avec le concours de plusieurs organismes européens ou internationaux, les choses commencent à s’organiser pour les entreprises en matière d’écologie. Cette initiative a donné des résultats remarquables dans certains secteurs dits pollueurs comme celui de l’agriculture, de l’industrie ou de l’artisanat. Il fallait donc la généraliser à tous les secteurs et toutes les unités. Produire mieux et surtout produire propre est un défi réaliste et réalisable. Pour autant, il importe de peaufiner une nouvelle dynamique adaptée à la réalité marocaine et la relayer par des fonds conséquents et une législation cohérente.


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