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Jalil Benabbès-Taârji, pas de demi-mesure avec lui !
Publié dans Finances news le 21 - 02 - 2007

Natif de la ville de Fès et marrakchi de souche, Jalil Benabbès-Taârji, le PDG de «Tikida Hotels Management», Administrateur du groupe Tikida Hotels et Président de la Fédération Nationale du Tourisme, est un homme qui séduit, mais qui subit également, de par ses obligations, des assauts de part et d’autre. Et quand ça lui arrive, il prend un temps de réflexion. «J’aime débattre les yeux dans les yeux. Je peux être techniquement dans l’erreur, mais ma seule prétention est d’être intellectuellement honnête». Mais ça dépend aussi des sujets, car il ne faut pas dépasser avec lui les « lignes rouges ».
«Je ne prétends pas avoir beaucoup d’amis. Et pour cause, je suis un peu sauvage malgré ma présence sur la scène publique. On me dit souvent qu’il y a un écart entre ma vie publique et ma vie privée. Je ne suis pas aussi sociable que j’en ai l’air peut-être, parce que je suis assez exigeant. Il m’arrive aussi de rester en retrait quand la situation l’exige». Ce préambule peut expliquer en partie pourquoi cet homme fin et chevronné essuie souvent des critiques, voire des attaques. Il suffit juste de jeter un coup d’œil sur son CV.
La quarantaine bien entamée, Jalil Benabbès-Taârji est déjà décoré du Wissam du Trône, Grade de Chevalier depuis trois ans. Enfant, Jalil croit avoir été « sage et gentil », mais «je n’ai pas vraiment de souvenir précis». En 78, son Bac Série C en poche, il intègre les classes préparatoires HEC. Le souvenir le plus marquant de sa vie : «Cela a été une immense satisfaction pour moi d’annoncer à mes parents que j’étais reçu à HEC ! C’était une sorte de cadeau que je leur offrais pour les remercier de tout ce qu’ils avaient fait pour moi». Sept ans plus tard, avec le diplôme de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales et un DESS en Gestion financière et fiscalité de Paris I, Jalil part aux USA où, pendant une année, il est assistant du vice-président du Département «Capital Markets» au Crédit Lyonnais, à New York. Puis, de 86 à 88, il est nommé conseiller à la Direction de la Trésorerie et des Changes du Crédit Lyonnais à Paris. Enfin, il décide de retourner au bercail.
«Le travail dans le tourisme est venu comme ça. Au départ, je voulais me lancer dans l’industrie exportatrice, mais la conjoncture en 90 a été gâtée par la guerre du Golfe. D’ailleurs, une joint-venture avec une entreprise espagnole ayant échoué, cela me résigna et m’encouragea à m’intéresser aux affaires familiales». Et depuis janvier 1991, il intègra le milieu du tourisme pour ne plus en sortir.
Notons que depuis 2006, Jalil Benabbès-Taârji est Président-Directeur Général de «Tikida Hotels Management» ainsi qu’Administrateur-Directeur général du Groupe Tikida Hotels depuis 1995.
On est impressionné par le nombre d’activités associatives auxquelles il adhère. D’ailleurs, rendons à César ce qui est à César, Jalil Benabbès-Taarji est un grand fédérateur qui sait rallier les troupes, ce qui lui a valu un deuxième mandat à la tête de la Fédération Nationale du Tourisme. Il est également membre du Groupe «H.E.C. Tourisme» Paris et ex-membre du «GLT» du World Economic Forum de Davos (2000-2005). Mais cela ne lui laisse guère le temps d’avoir beaucoup de loisirs. «Mes passe-temps ont évolué avec le temps. Il y a une dizaine d’années, j’étais très sportif et je pratiquais le ski, le golf et le tennis. Mais depuis, avec les occupations qui ne me laissent guère de temps, je n’ai plus beaucoup de passe-temps. Mais je reste fan du cinéma, surtout les films qui surprennent et qui sont chargés d’émotions ; il en est de même pour la littérature».
Il a d’ailleurs beaucoup d’auteurs préférés et aime particulièrement les livres de science-fiction ainsi que les romans policiers. La télévision ? Ça ne le branche pas beaucoup. «Je la consomme au minimum ; juste pour les infos ; sinon, je peux regarder la télé si je tombe par hasard sur une émission politique intéressante, ce qui est rare !».
Dans son train-train quotidien, Jalil est un adepte de la délégation. « Je fais confiance a priori, chose que beaucoup me reprochent, mais ça ne me dérange pas parce qu’en déléguant, je gagne plus que je ne perds, et s’il y a une erreur, je la corrige. L’erreur ne me fait pas peur, et ce d’autant plus que je garde un œil sur le travail quotidien». Mais il ne faut pas croire qu’il se laisse noyer dans le quotidien. «J’essaye d’établir une liaison raisonnable entre gestion quotidienne et planification à moyen terme et réaliser un équilibre entre les deux. Mais je suis convaincu que la réussite se fait par les hommes, parce que les financements sont disponibles et les projets viables ne manquent pas, mais ce sont les hommes qui les portent». D’ailleurs, si Jalil Benabbès-Taârji était ministre, la première des choses qu’il ferait serait de valoriser davantage le secteur privé et ses opérateurs et préconiserait le travail au-delà du conjoncturel.
Des devises, il affectionne l’adage qui dit : «Il faut se comporter avec autrui comme on aimerait qu’autrui se comporte avec soi». Jalil avoue être ambitieux sans être prétentieux. Quant à sa principale qualité, il opte pour l’honnêteté, et quant à son pire défaut : « Je n’en manque pas !».
Mais il est intraitable sur la chose la plus détestable pour lui chez une personne : la mauvaise foi et la petitesse d’esprit. Musicalement parlant, Jalil est très attaché à la musique des années 70 et 80, la période de son baccalauréat. Il affectionne particulièrement de grands créateurs de musique comme Bob Dylan, Neil Young ou Frank Zappa : «C’est cela qui me prend au ventre, me fait vibrer, et c’est ce que je continue à acheter ; le reste, je l’écoute à la télé ou à la radio». Quand il est stressé ou dans une situation conflictuelle, Jalil n’a pour meilleur remède que sa famille où il se ressource et retrouve la paix. Et quand il est pris de fatigue, il dort ou s’évade en plongeant dans un bon roman.
La famille est tellement importante pour lui que sa plus grande crainte est la perte d’un parent proche : «La mort d’un proche me fait peur, mais la mort en général me traverse souvent l’esprit, c’est une pensée récurrente chez moi».
S’il aime bien les belles choses, Jalil assure avoir une garde-robe relativement modeste et sans excès, essentiellement composée de bleu. «C’est une couleur qui se porte facilement».
Le temps des vacances, sa femme et ses trois enfants galèrent. Si papa est tout le temps en voyage dans le cadre professionnel, durant les vacances, il préfère se reposer. «Je ne suis pas porté sur les voyages au grand désespoir de ma famille. Je crois que c’est le cas de beaucoup de professionnels du Tourisme». Et depuis 26 ans, les vacances riment, pour lui, avec Kabila.
On le laisse vaquer à ses occupations car son groupe est sur un large programme de développement qui sera mené avec ses partenaires espagnol RIU et allemand TUI. «Nous avons plusieurs projets à Marrakech, Agadir, mais aussi dans le cadre du Plan Azur, en particulier Mogador et Tamuda Bay, de même que nous nous intéressons aux stations balnéaires en dehors du Plan Azur».
Mais avant de le laisser filer, on évoque avec lui ce qu’il aurait voulu changer à sa vie si l’occasion se présentait : «J’aurais aimé démarrer plus tôt dans le tourisme et peut-être parfaire ma formation dans une école de gestion hôtelière». Il n’est jamais trop tard pour bien faire !


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