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Khalid Naciri, L’homme de Droit … à Gauche
Publié dans Finances news le 16 - 10 - 2008

Voilà presque un an que Maître Khalid Naciri est notre ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement. Deux tâches bien difficiles que celle de gérer la tribu des journalistes et celle des ministres.
Tout le monde est suspendu à ses lèvres quand il s’adresse à la presse et quand il annonce d’une voix grave les dernières décisions du gouvernement, ou encore pour marteler la position inébranlable du Royaume sur la question de son intégrité territoriale. Mais Khalid Naciri est maître de la situation. Et ce n’est pas là un jeu de mot, puisqu’en plus d’être un homme de Droit, avocat en l’occurrence, il est également homme de «Sciences Po». Et surtout un militant politique et des droits de l’Homme.
Nommé à ses nouvelles fonctions par SM le Roi, Khalid Naciri est fort d’une carrière professionnelle très riche. Né en 1946 à Casablanca, il garde de son enfance le souvenir d’une vie dans un environnement familial traditionnel et en même temps ouvert sur la modernité. «Mon père, qui parlait aussi bien l’arabe que le français, m’a placé dans une école maternelle française. Et c’est tout naturellement que je me suis retrouvé au Lycée Lyautey de Casablanca». Après une licence en Droit obtenue en 1969, il décroche en 1970 un diplôme d’études supérieures en sciences politiques.
Il poursuivra ses études supérieures en Droit et en sciences politiques à Casablanca, Rabat et Paris où il obtiendra un doctorat d'Etat en Droit public. En 1976, il rejoint le corps enseignant à la faculté de Droit de l'Université Hassan II à Casablanca.
«J’ai entamé ma carrière en tant qu’avocat, puis l’appel de l’Université a été le plus fort. J’ai donc navigué professionnellement entre les deux».
En effet, il exercera pendant dix ans, jusqu’en 1996, son métier d’avocat, mais il faut reconnaître que ses activités politiques (depuis 1995 il est membre du bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme) et associatives devenaient de plus en plus prenantes. En effet, de 1990 à 1991, il préside l'Organisation marocaine des droits humains… Pour vous dire son engagement sur la question. D’ailleurs, cela lui a valu d’être nommé, en mars 2000, par le Conseil de la Ligue arabe à la tête de la Commission arabe des droits de l'Homme qu'il a présidée jusqu'en 2006.
Sans compter que depuis 1996, Khalid Naciri occupe la fonction de Directeur de l'Institut Supérieur d'Administration.
«Je n’ai pas de temps à consacrer aux passe-temps ou aux loisirs. Cela fait longtemps que mes journées sont saturées ! Mais quand exceptionnellement je me sens oisif, la lecture, la télé (j’aime zapper), la marche à pied sont de bons dérivatifs».
La lecture justement, surtout de la presse, est un exercice auquel s’adonne Khalid Naciri. «En dehors de la presse (ce qui n’est pas toujours très folichon), la lecture des ouvrages d’histoire des peuples et des civilisations me passionne».
Dans son train-train quotidien, Khalid Naciri préconise la réflexion, certes, mais surtout l’action… sans tarder. «Une réflexion trop rapide, expéditive ou bâclée peut mener à faire des sottises. Mais passer son temps à réfléchir est une sorte d’inhibition. L’action doit être un acte vital». Ainsi, K. Naciri est adepte du juste milieu. N’empêche que c’est un fonceur, puisque face à l’adversité il se jette délibérément à l’eau comme dans une piscine. Dans ses rapports humains, Khalid Naciri cherche à rester soi-même, en toute circonstance. Et justement, l’arrogance et la prétention ne sont certainement pas des attitudes qu’il apprécie.
Sur ses principaux traits de caractère, il se reconnaît la générosité de l’âme. Franc comme il est, il avoue avoir l’emportement comme pire défaut.
Mais quoi de mieux que de se détendre dans une ambiance feutrée à écouter la musique classique : «À ce titre, la musique andalouse, si chargée de substance, est un grand plaisir pour moi». Des artistes marocains, il aime écouter Ahmed Bidaoui et Houssine Slaoui. Des Egyptiens, il affectionne Mohammed Abdelwahab. Bach et Tchaïkovski font également partie des grands classiques dont il raffole.
Khalid Naciri est, un brin, nostalgique. Il lui arrive parfois de rêver à l’insouciance de l’enfance et, partant, d’avoir une indéniable nostalgie. Il est certain que le souvenir de ses vacances exquises avec les cousins à Rabat y occupe une place prépondérante !
Khalid Naciri pense résolument que la vie est une succession de hasards. «Certains apparaissent construits ou rationnels. D’autres pas».
Et il sait de quoi il parle puisqu’il en a subi l’épreuve. «Après m’être fait voler, il y a quatre ans, dans un grand aéroport européen, ma serviette contenant mon passeport, mon billet d’avion et mon argent, et après plusieurs heures passées à gérer les formalités de police… voilà qu’un agent de police, au détour d’un couloir, par un pur hasard, me reconnaît au seul souvenir de la photo figurant sur mon passeport et me demande : «Monsieur, vous n’auriez pas perdu un cartable contenant votre passeport ?». Il y avait combien de chances sur mille pour qu’une telle rencontre se produise ?!».
La vie justement rime avec action et projets à venir. «Je ne suis pas à un âge où l’on pense raisonnablement changer de cap. Ce n’est pas maintenant que j’aspirerai à devenir cosmonaute ou cinéaste… En revanche, j’aimerais avoir un jour le temps d’écrire pendant une partie de la journée et faire du sport chaque matin». Car, il ne faut pas oublier que Khalid Naciri est l'auteur de plusieurs ouvrages, études et articles en Droit public et en sciences politiques.
En attendant ce jour, Khalid Naciri ne se sent toujours pas dans la peau d’un «pré-retraité». Pour lui, participer à la vie publique de son pays pour mieux le servir est un projet de vie quotidien.
«Ce qui me motive dans la vie, c’est de rester persuadé qu’on a toujours quelque chose de bon à faire, que notre agenda est toujours en cours et qu’on n’a pas fini sa mission, aussi modeste soit-elle !».


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