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Stockage des céréales : Un handicap majeur pour la filière
Publié dans Finances news le 29 - 05 - 2009

* Le Maroc a un déficit en matière d’infrastructures de stockage pénalisant les autres branches d’activité.
* La création d’une fédération dédiée, regroupant tous les professionnels concernés, permettra plus de visibilité et d’organisation.
L ors des saisons agricoles où les récoltes sont exceptionnelles, le problème de stockage des céréales se pose avec acuité. Le manque d’infrastructures en la matière est flagrant surtout pour une campagne qui a dégagé des résultats dépassant les 100 millions de quintaux. Les professionnels de la filière céréalière sont unanimes à considérer que le phénomène cause de sérieux préjudices à la qualité des grains et c’est pour cette raison que les produits importés sont plus cotés que les produits locaux. A cet égard, un projet de création d’une fédération interprofessionnelle des activités céréalières, qui va aboutir en juin prochain, permettra plus de visibilité et une meilleure organisation du secteur.
En effet, plusieurs branches d’activité sont concernées par la question. Outre les agriculteurs, la filière regroupe plusieurs intervenants, aussi bien en amont qu’en aval : il s’agit des collecteurs, des coopératives, des importateurs, des minotiers et des boulangeries. Le circuit officiel de stockage dont une partie passe par l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses (ONICL), ne dépasse pas les 20 à 28 millions de tonnes, soit 20 à 30% de la production nationale. Les conditions de stockage laissent également à désirer. Les unités qui possèdent des aménagements appropriés restent limitées et fortement concentrées dans l’axe Rabat-Casablanca.
«Il y a une inégalité entre les régions, surtout les régions à fort rendement céréalier», a souligné Ahmed Ouayach, président de la Confédération marocaine de l’agriculture (Comader).
La question du stockage doit être revue de fond en comble. L’Etat, pour sa part, doit réorganiser ses structures d’intervention, notamment le système de subvention. Ouayach a déploré le manque de traçabilité des produits. Leur mélange ne peut qu’avoir des effets néfastes sur la qualité. Des réflexions sont donc menées pour trouver les mécanismes appropriés
Le circuit officiel concerne, en grande partie, le blé tendre qui bénéficie d’un prix référentiel de 270 DH le quintal ; il concerne plus ou moins le blé dur alors que l’orge est quasi absent de ce circuit.
L’orge connaît une forte fluctuation selon les campagnes agricoles. Lors de la période précédant l’actuelle campagne, c’est-à-dire l’été 2008, le quintal d’orge se négociait à plus de 300 DH. Actuellement, avec l’abondance de l’offre, le prix du quintal baisse à 200 DH. Pratiquement, aucun intervenant dans le marché ne peut garder des produits de la saison précédente. Il risque d’avoir des moins-values importantes. C’est ce qui explique les perturbations que connaît le marché au niveau de l’orge.
Il est à rappeler que malgré une bonne année agricole, avec des résultats record, le Maroc n’arrivera pas à assurer son autosuffisance alimentaire. Une bonne partie de ses besoins devront être importés. Les spécialistes tablent sur un volume d’importation dépassant les 20 millions de quintaux.
Les conditions de stockage dans les ports sont également pointées du doigt. Malgré l’établissement d’un nouveau système avec des équipements modernes, les professionnels jugent les prix pratiqués non compétitifs et susceptibles de grever davantage les coûts.
La question de l’investissement dans ce créneau a été fortement débattue lors de la dernière édition du Salon international de l’agriculture à Meknès (SIAM). Les intervenants sont unanimes quant à l’urgence de moderniser cette branche d’activité, que ce soit chez les producteurs ou chez les autres professionnels en amont comme les minotiers. «L’investissement dans ce secteur n’est pas du tout incitatif car, pour que les silos soient rentables, il faut que la période de stockage dépasse au moins les trois mois et l’idéal est aux alentours de six mois», souligne-t-on auprès d’une coopérative de collecte de céréales près de Settat.
En effet, l’Etat n’accorde que 2 DH par quintal. «Le stockage ce n’est pas uniquement des silos et des entrepôts mais concerne aussi des techniques et des outils de conservation et de préservation de la qualité des grains», a souligné Abderrahim Chmaou, ingénieur agronome.
C’est aussi une question de coût. C’est ce qui explique que les méthodes classiques sont fortement dominantes en matière de stockage au Maroc.


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