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Entretien : «Il y a unanimité sur la révision de la Constitution»
Publié dans Finances news le 29 - 07 - 2009

* La révision doit prendre en considération différents aspects non seulement politiques mais aussi économiques et sociaux.
* Elle concerne plusieurs axes comme la consolidation de la pratique démocratique ou l’Etat de droit, la régionalisation ou l’élimination de la tutelle de l’Intérieur sur les collectivités locales.
* Le point avec Mohamed Darif, politologue.
- Finances News Hebdo : Le Maroc a fait beaucoup de progrès sur le plan économique et social mais il reste régi par une Constitution qui ne fait pas l’unanimité de la classe politique nationale. N’est-il pas opportun de la réviser à travers les propositions des partis et de la société civile ?
- Mohamed Darif : Depuis l’avènement du nouveau règne, la révision de la Constitution est à l’ordre du jour. Plusieurs partis politiques ont des propositions dans ce sens et certains ont même tracé les axes sur lesquels cette réforme doit aboutir. Mais il faut rappeler que par le passé, et depuis l’indépendance, toutes les révisions de la Constitution ont été réalisées dans un contexte bien défini et à l’initiative du Roi en personne à travers un référendum. Il est clair que des partis, surtout de gauche, visent des axes bien définis comme la révision des articles qui ont trait à la royauté. Il est question de donner plus de pouvoir au Premier ministre et au gouvernement. Le Roi concentre encore des pouvoirs suprêmes ; cela est visible notamment au niveau de la nomination des ministres de souveraineté qui ne sont pas en général politisés.
- F. N. H. : Mais comment cette Constitution doit-elle être révisée, surtout que les partis politiques ont perdu beaucoup de leur popularité et ne font pas le poids face à la monarchie?
- M. D. : Les partis politiques demeurent encore une force de proposition et d’encadrement de la population à côté des autres organisations politiques, syndicales ou économiques. Il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas uniquement l’aspect politique dans la Constitution. Il y a d’autres aspects qu’il faut prendre en considération et qui intéressent plusieurs acteurs ou intervenants dans la vie nationale. Il faut mener des débats de fond qui font appel à plusieurs chercheurs ou spécialistes comme les juristes, les sociologues, les économistes, ou autres… Les citoyens, pour leur part, doivent participer à ces débats et donner leur point de vue et leur vision. Il est question aussi de chercher un certain consensus sur toutes les propositions.
- F. N. H. : Quels sont les grands axes de la Constitution qui doivent être révisés ?
- M. D. : Il faut d’abord consolider la pratique démocratique et l’Etat de droit. Les attributions des institutions doivent être bien définies. Il est question aussi de donner plus de poids à la dimension régionale. La régionalisation est l’un des axes qu’il faut bien travailler. C’est un moyen pour concrétiser la politique de proximité qui reflète plusieurs aspects, aussi bien sur le plan social qu’économique. Les chantiers de cette régionalisation doivent démarrer dans un futur proche afin qu’ils puissent donner les effets escomptés à temps. Le Maroc peut s’inspirer de l’expérience de plusieurs pays comme l’Espagne, par exemple. Chaque région a ses atouts, ses spécificités et aussi ses lacunes. Il faut que chaque région ait les moyens de son développement dans le cadre d’une politique nationale, harmonieuse et intégrée. Le troisième axe sur lequel la Constitution doit se pencher est de réduire ou d’éliminer carrément la tutelle de l’Intérieur sur les collectivités locales. Il y a eu, certes, des réformes dans le cadre de la Charte communale, mais elles restent encore assez loin d’une vraie pratique de la gestion locale par des méthodes réellement démocratiques.
- F. N. H. : La scène politique nationale a vu le limogeage de plusieurs hauts commis de l’Etat; s’agit-il là d’un message ?
- M. D. : Il ne s’agit pas uniquement d’un message, c’est aussi et surtout l’annonce d’une nouvelle orientation basée sur les objectifs et les résultats et le respect des lois. C’est, à mon avis, l’unique moyen pour instaurer l’Etat de droit et barrer la route à l’impunité et à l’incompétence.


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