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Environnement : La solution vient de «l’éthique» écologique
Publié dans Finances news le 17 - 12 - 2009

* Le Maroc s’apprête à accueillir la Journée mondiale de la terre en avril prochain à Rabat.
* Le premier bilan du cadre environnemental au Maroc laisse entendre une forte implication du gouvernement pour s’attaquer aux déchets générés par les industriels.
L’environnement est érigé en priorité nationale. C’est le mot d’ordre des organisateurs de la Journée mondiale de la terre qui célébrera son 40ème anniversaire à Rabat en avril 2010. Le bilan provisoire concernant notre pays n’est pas néfaste même si quelques indicateurs inquiètent. Essentiellement ceux relatifs au cadre de vie des citoyens avec la pollution par les rejets liquides, solides et gazeux. Les statistiques indiquent que les déchets ménagers en milieu urbain sont de l’ordre de 14.000 T/j, soit
0,7 kg/hab/j. En milieu rural, le taux ne dépasse pas 0,3 kg/hab/j, soit un total journalier de 4.000 tonnes.
Les déchets industriels sont toujours en ligne de mire. Avec un total de 1.600.000 t/an dont 256.000 t/an de déchets dangereux, le Maroc semble toujours confronté au problème des modes d’élimination des déchets des opérateurs industriels. Les techniques actuellement utilisées varient entre le stockage dans des décharges publiques, le recyclage ou la valorisation dans les fours des cimenteries. Pour leur part, les déchets médicaux qui ont fait l’objet d’un nouveau cadre réglementaire en 2009, sont toujours concentrés à Casablanca et Rabat. Presque 37% des déchets médicaux sont générés dans cet axe, alors que le volume global au Maroc est de l’ordre de 6.000 t/an.
Le Comité d’organisation de la Journée de la terre à Rabat en avril 2010, a préparé un document qui mentionne les initiatives gouvernementales en faveur de la mise en place d’une «éthique écologique» urbaine. Il faut souligner aussi que la gestion des déchets ménagers demeure un grand défi pour toutes les collectivités locales. Avec une insuffisance toujours marquée des moyens humains et matériels malgré l’adoption du mode de gestion déléguée.
Le taux moyen de collecte des déchets est estimé à 70%, ce qui favorise la prolifération des décharges sauvages qui dépassent les 300 selon les statistiques établies par le Comité d’organisation de la Journée de la terre à Rabat.
La qualité des eaux de surface ne cesse elle aussi de se dégrader. Plus de 90% des eaux usées sont rejetés dans le milieu naturel. Et ce sans traitement préalable en raison du faible raccordement de plusieurs zones au réseau d’assainissement liquide.
La pollution causée par les moyens de transport en milieu urbain est également un facteur non négligeable de dégradation de la qualité de l’air.
Dans cet ordre d’idées le département de l’Environnement a lancé un système de management environnemental. Une expérience pilote sera menée à Ifrane et à Benslimane pour obtenir des outils de mesures généralisables à d’autres villes marocaines.
Le volet juridique a été pour sa part renforcé par l’adoption de la loi 28-00 qui prévoit l’élaboration, dans un délai de
5 ans, d’un plan directeur national de gestion des déchets dangereux. Le travail du Comité national des études d’impact sur l’environnement consiste, jusqu’à présent, à donner son avis sur les termes de référence-type des études d’impact et à présenter un avis conforme aux projets soumis à l’examen préalable.
Cependant, le secteur de l’assainissement liquide accuse un retard considérable avec un volume de 700 m3 d’eaux usées urbaines. 330 villes et centres devraient être équipés de nouvelles stations d’épuration. Les responsables marocains fixent comme objectifs prioritaires de réduire la pollution domestique de 80% en 2020 et valoriser à 100% des eaux usés collectés à l’horizon 2030.


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