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Entretien : «Mesuré par le volume des remises de créances, le factoring représente environ 1,5% du PIB»
Publié dans Finances news le 28 - 04 - 2010

l L’intérêt des entreprises marocaines pour le factoring s’est nettement amélioré au cours des trois dernières années, soit un taux d’accroissement de 23%.
* Aussi bien les contraintes que les avantages du factoring sont similaires à ceux de l’environnement de l’entreprise.
* Comparé à d’autres pays voisins, le Maroc a beaucoup de chemin à parcourir.
* Mostafa Melsa, délégué de l’APSF, livre son point de vue.
- Finances News Hebdo : Aujourd'hui, l'APSF a organisé les premières assises nationales du factoring. Est-ce que l'on peut en déduire que ce type de financement commence à susciter l'intérêt d'un plus grand nombre d'opérateurs ?
- Mostafa Melsa : Il s’agit davantage qu’un commencement, l’histoire moderne du factoring au Maroc remontant à la fin des années 80. On peut distinguer depuis, deux phases durant lesquelles au demeurant, le factoring a toujours su répondre aux besoins précis des entreprises et accompagner le développement de l’économie nationale. La première phase a couru jusqu'à la fin des années 90, quand le factoring a contribué au développement de secteurs exportateurs, notamment le textile. La seconde a commencé à la fin des années 90, avec une activité orientée marché local et une diversification de l’offre.
Si on le mesure par le volume d’activité du factoring, l’intérêt des entreprises pour cette solution s’est nettement accru lors des 3 dernières années, avec une croissance moyenne de 25% des remises de créances, et ce pour ne tenir compte que des deux seules sociétés spécialisées membres de l’APSF, en l'occurrence Attijari Factoring et Maroc Factoring
- F. N. H. : Quelles sont vos attentes d’un tel événement ?
- M. M. : En organisant les premières assises du factoring, l’APSF a voulu échanger, sur la base d’expériences étrangères, mais aussi du témoignage d’utilisateurs du factoring locaux, comment le factoring peut faire plus et mieux et comment les entreprises peuvent tirer tout le profit d'une solution complète regroupant à la fois la gestion du poste clients, la prévention des risques d'impayés et le financement.
- F. N. H. : Comparé à d'autres modes de financement, le factoring reste en retrait. Quelles sont les contraintes qui continuent à peser sur son développement ?
- M. M. : Le factoring n’est pas que du financement. C’est aussi de la prévention contre le risque d’impayés et de la gestion du poste clients avec, pour cette dernière prestation, le recouvrement comme service central. Il faut donc le considérer comme une solution globale et pendre en considération ces trois prestations pour le comparer à d’autres techniques financières - je ne dis pas mode de financement.
Globalement, ses contraintes, mais aussi ses opportunités, sont celles de son environnement qui est le même que celui de l’entreprise. Plus spécifiquement, peut-être que le factoring cherche un positionnement plus fin par rapport à ses partenaires institutionnels : justice, assureurs-crédit ... Les assises du factoring ont mis en avant cette problématique.
- F. N. H. : Durant les Assises, il a été laissé entendre que le factoring présente un potentiel important de développement. Quels sont les signes avant-coureurs encourageants sachant que notre tissu économique est toujours composé à plus de 90% de PME ?
- M. M. : Si l’on s’arrête sur le volet financement, il est vrai que dans d’autres pays, en France par exemple, le factoring est devenu depuis 2000 le 1er mode de financement à court terme causé des entreprises devant l'escompte.
Au Maroc, bon an mal an, et tous opérateurs confondus (sociétés spécialisées et départements bancaires), le factoring mesuré par le volume des remises de créances représente environ 1,5% du PIB. Dans d’autres pays, comme c’est le cas de l’Espagne qui nous est proche, la part du factoring représente 10% du PIB.
C’est dire qu’il existe une bonne marge de progression pour le factoring dans notre pays.
Maintenant, un tissu économique composé, comme vous le souligniez, à plus de 90% de PME n’est pas en soi une contrainte. L’essentiel réside dans l’émission de bonnes factures par une entreprise, petite ou grande, et qui dit «bonnes factures», dit gouvernance, avec ce que cela implique en termes d’organisation et de transparence. Peu importe donc la taille de l’entreprise, le factoring peut accompagner tous types d’entreprises de tous secteurs et sur tous les marchés.


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