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Financement de l’économie
Publié dans Finances news le 22 - 12 - 2005

Censé offrir aux agents non financiers de nouvelles opportunités en matière d’accès à des ressources plus longues,
le financement désintermédié reste foncièrement limité. La Bourse des Valeurs de
Casablanca, du fait même de la faiblesse des sociétés cotées qui continue de la caractériser, n’aura incontestablement
pas pu jouer son rôle de courroie de transmission.
Tournant au ralenti, ce mode de financement fait toujours du surplace. Bien qu’il ait connu une évolution certaine au cours des dernières années, le financement désintermédié de l’économie tarde toujours à tenir ses promesses, tant il est vrai que ce compartiment demeure léthargique, évoluant presque en vase clos.
En effet, la part des financements directs dans le total des financements globaux des entreprises et des particuliers est passée de 34,1% au cours de la période 1997-2000 à 47,4% durant la période 2001-2004.
Alors que son recours devait normalement offrir de nouvelles opportunités de financement aux collectivités locales en leur permettant l’accès à des ressources de durée plus longue et à des montages plus adaptés à leurs besoins, en rapport avec le financement global de l’économie, le concours de ce type de financement, censé être basé sur la rationalité du marché boursier, reste relativement limité.
Rôle marginal de la Bourse
C’est ainsi que le rôle de la Bourse dans le financement de l’économie reste marginal. Ceci est dû, d’une part, à la faiblesse de l’effectif des entreprises cotées, dont le nombre reste limité et, d’autre part, à la prépondérance du mode d’introduction des offres publiques de vente, ainsi qu’au recours insuffisant des firmes cotées au financement par de nouvelles émissions de titres. Dans ce contexte, la contribution de la place de Casablanca dans le financement de l’investissement et de la croissance économique reste modeste. Autrement dit, le marché boursier de la capitale économique continue de jouer un rôle insignifiant dans le placement de l’épargne longue, et donc dans la levée de fonds pour le financement désintermédié de l’économie. Et pour preuve, les émissions contre espèces des sociétés cotées se sont situées en 2004 à 0,71% de la formation brute du capital fixe et à 0,18% du PIB, contre 1,4% et 0,3% respectivement entre 1997 et 2000. En dépit des apparences, le Trésor, à travers plusieurs mécanismes, continue à drainer une grande partie des fonds «prêtables». Au total, l’activité des marchés de capitaux a été caractérisée par le repli des volumes levés sur le marché des TCN.
En effet, les émissions de bons du Trésor, qui avaient atteint 62,1 milliards de dirhams au cours des huit premiers mois de 2004, sont revenues à 43,2 milliards au terme de la période correspondante de l’année 2005.
Toutefois, les levées nettes sont restées inchangées à 16,4 milliards. De même, les émissions de TCN ont accusé une baisse de 1,5 milliard pour s’établir à 2,9 milliards à fin juillet de l’année en cours.
Une telle tendance risque d’entraver tout effort visant à donner un coup de fouet au financement de l’investissement et, par conséquent, à toute relance de l’économie. Le financement sur le marché des Titres des Créances Négociables (TCN) reste très marginal également et ne représente que 4,5% des crédits bancaires entre 2001 et 2004 contre 4,8% sur la période 1997-2000. Par rapport au PIB, l’encours des TCN s’est situé à 2,5%.
Faut-il rappeler que l’institution de ce compartiment, qui s’inscrit dans le mouvement d’ouverture du marché monétaire aux agents non financiers, concerne les acteurs économiques qui sont à la recherche de fonds pour assurer le financement de leurs investissements. Avant sa création, seul le Trésor avait la possibilité de faire appel directement aux financements des autres opérateurs économiques. Pour l’heure, ce sont les établissements de crédit (banques et sociétés de financement) qui ont recours à ce mode de financement, les entreprises non financières étant quasiment inexistantes sur le marché des TCN.
Il convient de noter enfin une quasi-absence d’émissions de billets de trésorerie, ce qui, à l’évidence traduit la réticence, au demeurant regrettable, des entreprises à recourir au financement désintermédié qui reste toujours embryonnaire faute d’un élargissement du marché financier et de l´instauration d´un second marché destiné à la PME/PMI.
Consolidation des réformes
Dans cette attente, l’unique palliatif reste de toute évidence la consolidation des réformes du marché de capitaux à travers notamment le lancement de nouveaux chantiers.
Il s’agit en particulier de l’amendement du texte de Loi sur la titrisation des créances hypothécaires adopté en 1999 et celui de la loi relative aux organismes de placement en capital-risque.
Le premier chantier élargira la technique de titrisation aux différents secteurs économiques pour en faire un important levier de financement de l’investissement. Le deuxième est relatif à la mise en place d’un cadre spécifique pour l’activité des organismes de placement en capital-risque.
Par ailleurs, la réforme du marché des valeurs du Trésor sera poursuivie à travers la mise en place d’un système de télétransmission aux adjudicataires, l’amélioration du cadre contractuel liant les Intermédiaires en Valeur du Trésor (IVT) au Trésor et le renforcement de la communication avec les différents acteurs du marché. Les modifications qui seront apportées à la convention liant le Trésor aux IVT permettront à ces derniers de bénéficier des offres non compétitives à hauteur de 5% du volume adjugé tout en les soumettant à un système de notation qui devrait refléter la dynamique de chaque IVT sur le marché, mais aussi en matière de conseil et d’information.


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