la Chabiba du PJD annonce le report de sa session ordinaire, prévue en fin de semaine prochaine « pour des raisons indépendantes de sa volonté« , comme l'indique son Comité central. En l'espace d'un mois, c'est la troisième activité du parti (la deuxième pour sa Chabiba), qui connait un décalage dans la programmation. Remplaçant le fraîchement désigné ministre de l'Emploi et de l'Insertion professionnelle Mohamed Amekraz au poste de Secrétaire général du PJD, Hassan Hamourou explique dans une déclaration parvenue à Hespress FR que le report de l'événement, prévu initialement les 15 et 16 février prochains, est également dû aux « difficultés de réservation » du Complexe Moulay Rachid de la Jeunesse et de l'Enfance de Bouznika, « comme cela a été fait de coutume« . Le dirigeant de l'organisme parallèle du PJD ajoute en ce sens une « difficulté de réserver un autre espace approprié pour ce qui reste du temps avant la date prévue« . La nouvelle date de cette session ordinaire, qui portera le nom du premier patron de la Chabiba des islamistes, Bouslam Mamadi, et dont le slogan est « Pas de développement sans démocratie », aura finalement lieu les 29 février et 1e mars prochains. Depuis fin décembre dernier, il s'agit de la troisième activité liée au PJD à connaitre un défaut de programmation. Si pour cette dernière occasion, la Chabiba évoque des difficultés à trouver un local, les deux précédents cas ont plutôt relevé de la non obtention du feu vert des autorités locales. Dans le weekend du 28 au 29 décembre, deux activités organisées par le PJD et sa Chabiba, respectivement à Rabat et à Casablanca ont dû être annulées, faute d'autorisation préalable au niveau local. La première était prévue à Rabat, pour une réunion à priori « portes ouvertes » dans les locaux du PJD à Yaâcoub El Mansour, sous le slogan « les partis politiques sérieux, un pilier de la démocratie et du développement ». La deuxième devait avoir lieu à à Casablanca (arrondissement de Sidi Moumen), pour un meeting de la Chabiba. En réaction, le Secrétariat général du PJD avait alors programmé cette question au cours d'une réunion extraordinaire, où les dirigeants du parti se sont déclarés « surpris » de ces refus de rassemblement, en parlant de « violation des dispositions constitutionnelles ». Et dans les deux cas, les bureaux locaux du PJD ont assuré que les autorités locales des deux arrondissements ont été notifiées par écrit, avant de recevoir le refus d'organiser leurs deux activités respectives. Les deux antennes ont regretté par ailleurs le fait que les deux activités prévoyaient d'« inviter et convaincre les citoyens à s'inscrire sur les listes électorales ». « Cela ne peut être considéré comme une règle générale, mais certains agents d'autorités locales dans certaines villes ne respectent pas les dispositions de la loi », estimait le Secrétaire général adjoint Souleïmane El Amrani en parlant d'« accrochage sur certaines activités du parti où nos instances ont respecté toutes les procédures légales ».