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Après la violence qu'ils ont subie, les infirmiers et techniciens de santé en grèves de 48H
Publié dans Hespress le 18 - 11 - 2020

Après la répression et la violence qu'ils ont subie de la part des forces de l'ordre lors de leur manifestation pacifique devant le ministère de la santé, samedi 14 novembre, les infirmiers et techniciens de santé au Maroc, ont annoncé une énième grève de 48h, les 19 et 20 novembre. Les détails.
Munis correctement de leur masque, un groupe d'une cinquantaine d'infirmiers et techniciens de santé ont manifesté le 14 novembre devant le siège du ministère de la santé à Rabat, pour dénoncer les conclusions du dernier dialogue social qui n'a pas évoqué l'une de leurs revendication phares, à savoir l'équité dans la prime de risque, mais aussi la charge de travail au sein des services Covid-19 qui les mènent vers le « Burn out ».
Au lieu d'avoir un dialogue calme et serein avec cette catégorie de professionnels de la santé au front face à la pandémie, le gouvernement a choisi la méthode « dure » en donnant des instructions aux forces de l'ordre pour disperser la foule.
Une action qui a était menée de manière très violente comme le montrent plusieurs vidéos et photos, causant ainsi des blessures physiques et psychiques du côté des infirmiers et techniciens de santé, qui sont d'ores et déjà au pied du mur et en pleine dépression suite à la charge énorme qu'ils subissent au sein des hôpitaux publics depuis le début de la pandémie, nous confie Fatima-Zahra Belline, coordinatrice du comité média au sein du Mouvement des infirmières et des techniciens de santé (MITSM).
Avec cette deuxième vague qui s'annonce féroce, le personnel de santé est « épuisé, déprimé et au bord du Burn Out », confie cette infirmière. « Nous prenons soin d'un patient, pour qu'à la fin de la journée il fasse un arrêt cardiaque. Ça nous bouscule. Surtout le personnel qui est aux services des soins intensifs et réanimation. Ils sont au bord de la dépression suite à ce qu'ils voient, vu le nombre de décès qui augmente, le manque d'équipements et la saturation des lits de réanimation», déplore-t-elle.
Dépression, maltraitance, mauvaises conditions de travail, absence de prime Covid-19 et de réponses à leur dossier revendicatif …. Face à cette « négligence injustifiée » de la part du département de Khalid Ait Taleb, le conseil national du MITSM a dénoncé dans un communiqué l'approche violente du gouvernement et de la tutelle face à leurs revendications « justes et légitimes », appelant ainsi l'ensemble des syndicats de la santé à défendre leurs doléances et à leur tête, « l'équité dans la prime de risque ».
Pourquoi l'équité dans la prime de risque ? Les infirmiers et techniciens de santé touchent une prime de risque qui ne dépasse pas les 1.400 dh, alors qu'ils sont en contact quotidien avec les malades, et du coup, avec les virus, alors que les médecins touchent une prime de risque qui peut, des fois, dépasser leur salaire. Ce qu'ils considèrent comme une injustice à leur encontre.
Ainsi, le mouvement des infirmiers et techniciens de santé du Maroc ne lâche pas l'affaire malgré la maltraitance à laquelle il a eu droit, et annonce une grève nationale de 48h, les 19 et 20 novembre, dans l'ensemble des services hospitaliers à l'exception des services de réanimation, soins intensifs et COVID-19.
Des sit-in locaux, provinciaux et régionaux seront également organisés le 19 novembre, devant les hôpitaux, les délégations provinciales et les directions régionales de la santé, précise le mouvement tout en s'engageant à assurer leurs tâches respectives comme le stipule le décret 2.17.535 du statut des infirmiers et techniciens de santé.
La mauvaise gestion du ministère de la santé du dossier des infirmiers et techniciens de santé, les a poussés à lancer une grève de deux jours au beau milieu de la crise sanitaire. Une action qui laisse prévoir un chaos au sein des hôpitaux publics, qui connaissent déjà une pénurie de ressources humaines. On se demande ainsi, quelles sont les raisons qui ont poussé le département de Khalid Ait Taleb à dénigrer cette catégorie de personnel de santé dont le pays a besoin en ces temps durs, au lieu de les motiver pour assurer leurs fonctions dans les meilleures conditions possibles.


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