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DGT espagnole : quand la provocation devient une carte officielle
Publié dans Hespress le 17 - 07 - 2024

L'ex-ministre marocain de la Justice et ex-ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de la réforme de l'administration et de la fonction publique dans le premier gouvernement El Otmani, Mohammed Benabdelkader, a jeté un véritable pavé dans la mare en dévoilant dans un post sur X, une gaffe de la Direction Générale du trafic espagnole (DGT) indigne d'une Institution étatique espagnole.
En effet, voilà là, un énième épisode de ce qui semble être une série télévisée à rebondissements. La DGT espagnole, sous l'égide du très prestigieux ministère de l'Intérieur, a jugé bon de publier une carte du Maroc tronquée de son Sahara. Et, pour couronner le tout, les provinces du Sud du Royaume du Maroc sont fièrement baptisées république arabe sahraouie démocratique (rasd). Une provocation digne d'un scénario hollywoodien !
Il paraît que l'erreur est humaine, mais quand elle devient un outil de provocation diplomatique, on pourrait se poser bien des questions sur l'incompétence manifeste ou la malveillance cachée des responsables. La DGT, organisme censé réguler le trafic et non le chaos diplomatique, a réussi à transformer une simple publication en scandale international. On croirait presque à une farce si l'affaire n'était pas aussi sérieuse. Le coupable ? Un service public qui, au lieu de se concentrer sur la sécurité routière, s'aventure maladroitement dans des querelles géopolitiques.
Rappelons à nos amis espagnols, que leur propre gouvernement a reconnu, noir sur blanc, la souveraineté marocaine sur le Sahara. Oui, Pedro Sanchez, dans un élan de lucidité politique, avait adressé une lettre royale au Roi Mohammed VI, confirmant cette réalité. Mais, visiblement, certains secteurs de l'administration espagnole souffrent d'amnésie sélective ou d'une tendance persistante à la provocation gratuite principalement par la DGT. Leurs têtes pensantes doivent sûrement croire que l'histoire se réécrit selon leurs caprices cartographiques.
Côté marocain, l'indignation est à son comble. Les Marocains, fidèles à leur fierté nationale, dénoncent avec vigueur cette atteinte à leur intégrité territoriale. Sûr que les réseaux sociaux vont en un temps record être en ébullition, les articles se multiplieront, et les déclarations à toutes les sauces vont fuser à, en veux-tu, en voilà. On se demande comment un pays qui a reconnu officiellement la souveraineté marocaine peut publier une telle carte sans que personne ne lève un sourcil. Une mascarade digne des plus grands vaudevilles !
Un apprentissage de la géographie en espagnol
Peut-être la DGT devrait-elle envisager des cours de géographie pour ses employés. Car manifestement, ils ont des lacunes quand il s'agit de reconnaître les frontières internationalement admises et les réalités politiques. Ou peut-être est-ce une nouvelle stratégie pour tester les nerfs de leurs voisins du sud ? Si c'est le cas, félicitations, l'effet est garanti ! Une autre hypothèse pourrait être que la DGT confond son rôle avec celui d'un ministère des Affaires étrangères fictif, doté d'une vision géopolitique pour le moins fantaisiste.
Les Marocains attendent désormais une rectification immédiate de cette carte insultante et, bien sûr, des excuses en bonne et due forme. Car, au-delà de l'erreur, c'est le respect et la reconnaissance d'engagements diplomatiques qui sont en jeu. Il serait temps que l'Espagne, si prompte à vanter ses relations bilatérales avec le Maroc, mette ses actes en accord avec ses paroles. A croire que certains fonctionnaires ont un agenda caché ou une mémoire digne d'un poisson rouge.
Il est essentiel de rappeler que les relations internationales ne sont pas un terrain de jeu pour les maladresses administratives ou les provocations inutiles. L'Espagne, partenaire stratégique du Maroc, doit veiller à ce que de tels incidents ne se reproduisent plus. Car la confiance et le respect sont les piliers de toute coopération durable, et les erreurs de ce genre n'ont pas leur place dans des relations qui se veulent harmonieuses. Les diplomates espagnols auront fort à faire pour éteindre ce nouvel incendie allumé par l'incompétence de leurs compatriotes.
Il paraît que l'erreur est humaine, mais quand elle devient un outil de provocation diplomatique, on pourrait se poser des questions sur l'incompétence manifeste ou la malveillance cachée des responsables. La DGT, organisme censé réguler le trafic et non le chaos diplomatique, a réussi à transformer une simple publication en scandale international. On croirait presque à une farce si l'affaire n'était pas aussi sérieuse.
Le site de la DGT vient au moment où Hespress s'apprête à publier cet article, de retirer la page de son site, Sic!
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