Ce vendredi 6 septembre, la circulation des tramways de Rabat a connu une perturbation, tôt le matin, en raison d'un incident technique. Chose qui n'a pas été du goût de nombreux usagers qui se rendaient de Salé à Rabat vers leurs écoles, travail et autres, et qui « n'ont pas été avisés pour prendre leurs précautions». Une « victime » de cette panne au niveau de la station du 16 novembre à Hassan, explique à Hespress Fr que le quotidien de grand nombre d'usagers a été fortement perturbé par cette panne et arrêt de criculation, d'autant qu' »aucune partie n'a pris la peine de nous aviser« . D'autre part, selon la société « Transdev », l'incident est survenu vers 7h38 du matin, au carrefour Bab Rouah au niveau de la ligne aérienne alimentant le tramway. La panne a été causée par un camion qui a endommagé la ligne aérienne causant ainsi une perte de l'alimentation électrique des rames, précise la société dans une mise au point parvenue à Hespress Fr. En outre, la société délégataire a affirmé que ses équipes techniques spécialisées sont intervenues en urgence pour réparer aussitôt les dégâts et remettre en état la ligne, suite à quoi, le service a dû être interrompu sur une partie du réseau durant l'intervention. L'incident, survenu durant une heure de pointe, aussi bien pour les horaires des écoles que ceux des bureaux,, a suscité la colère des usagers. Plusieurs d'entre eux ont d'ailleurs protesté devant le tram, qui s'est arrêté subitement, au niveau du pont Hassan II, livrant ses passagers à eux mêmes milieu de nulle part. « Ce n'est pas normal que je paye un ticket pour me rendre à une destination X, et je me trouve bloqué ici au milieu d'un pont, où je n'ai même pas la possibilité de prendre un taxi ou un bus et le ticket n'est même pas remboursé. C'est aberrant » s'est indiqué Ayoub, stagiaire dans une société de consulting à Rabat. Un sexagénaire, quant à lui, n'a pas su où donner la tête. Alors qu'il se rendait à un centre d'oncologie au quartier Al Irfane, pour sa séance de chimiothérapie, il s'est retrouvé bloqué lui aussi sur le pont Hassan II. « J'ai dû marcher tout le long du pont pour pouvoir trouver un taxi. Je n'ai même pas la force. Si au moins on nous avait signalé la panne à la station Hay Karima, les gens auraient pu prendre un autre moyen de transport » a –t-il déclaré à Hespress Fr. Contactée par nos soins, une responsable au sein de la société a affirmé « qu'aucune réclamation n'a été faite quant aux remboursements des tickets », et que si c'était le cas le nécessaire aurait été fait. D'autre part, la responsable a indiqué que « les équipes sont vite intervenues pour régler la panne qui n'a duré qu'une vingtaine de minutes ». Cette version a été contestée par plusieurs usagers qui affirment être restées bloquées « pendant plus d'une heure ».