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Le crédit à la consommation cherche repreneur
Publié dans La Gazette du Maroc le 31 - 07 - 2002


En baissant le TEG à 14,70
Comment se comporte aujourd'hui ce secteur stratégique de l'économie marocaine ? Pourquoi la baisse continuelle du TEG accroît ses difficultés ? À première vue, la réponse est toute simple : le coût de refinancement est toujours cher. Pour alléger le poids de la crise, la plupart des sociétés de financement partent à la recherche de partenariats stratégiques avec des institutions financières.
Début octobre, le secteur du crédit à la consommation entame une nouvelle étape que certains analystes estiment encore une fois difficile. Et pour cause, le TEG (Taux effectif global) sera ramené de 15,42, son ancien niveau, à 14,70. Conséquences directes : les marges bénéficiaires des sociétés de financement seront de plus en plus laminées, ce qui se répercutera inévitablement sur leurs résultats nets. Est-il besoin de rappeler les souffrances dans lesquelles est plongé depuis belle lurette le secteur du crédit à la consommation. En baissant pour une énième fois le taux effectif global, appelé également taux d'usure, les sociétés de financement, surtout celles non adossées aux banques, vont devoir s'acclimater avec une conjoncture qui les contraindrait à chercher des financements à moindre coût. Or, à ce prix, les financements, toutes catégories confondues, se font de plus en plus rares. Le BSF (Bon de société de financement), autrefois considéré comme le produit financier le plus utilisé et le plus efficace parmi toute la palette de produits proposés par les banques, n'attire plus personne. Il est de plus en plus repoussé par les investisseurs en raison des difficultés financières croissantes que connaissent les sociétés et des taux bas proposés pour rémunérer les placements. Quant au recours bancaire, il profite essentiellement aux sociétés, filiales des grandes banques de la place. Ces sociétés obtiennent de leurs maisons mères des financements à moins de 5% alors que leurs concurrentes, dépourvues d'un réseau financier qui pourrait aider au développement de leurs activités, subissent chaque année les foudres d'un financement à 6,75%. Les dirigeants de certaines sociétés de financement déclarent se re-financer auprès des banques à plus de 8%, parfois à 9%. Pour eux, réduire le TEG à 14,70 alors que la composante de financement leur coûte toujours cher pourrait être synonyme d'une crise aiguë dont les conséquences certainement lourdes pourraient conduire les sociétés à la faillite. La recherche d'alliances a commencé, il y a bien longtemps. Il se trouve que c'est la seule solution pour sauver les structures indépendantes et de petite taille de la débâcle. Seulement, le caractère familial qui marque la plupart des entreprises de financement constitue souvent l'entrave la plus importante pour permettre des rapprochements stratégiques avec des banques. Pourtant, Eqdom, l'éternel leader du marché, l'a fait malgré les traces d'une présence familiale amoindrie par une présence financière dirigée par le groupe ONA. Ce dernier, n'ayant pas vu le bout du tunnel pour le secteur du crédit à la consommation, a cédé Eqdom au groupe Société générale qui en a fait une filiale à part entière. Cette opération fortement controversée par les petits porteurs a donné lieu à d'insistantes spéculations sur l'imminence d'une recomposition du marché. Plusieurs opérations sont pressenties. La première, la plus évidente et la plus probable, consiste pour Eqdom à absorber l'activité de Sogécrédit dont la part de marché demeure faible par rapport à la taille de sa maison mère. Pour des raisons triviales de rentabilité et de concentration des métiers, cette opération ne va pas tarder à se concrétiser compte tenu de la situation très critique qui plombe depuis l'amorce de la baisse continuelle du TEG toutes les sociétés de financement. Pour sa part, Crédor cherche aussi des alliances avec des institutions financières de gros calibre. Après son alliance avec Al Wataniya, du temps où celle-ci était dirigée par le très respecté Abdeljelil Chraibi, Crédor rêve aujourd'hui d'entrer dans le giron du groupe BMCE qui, de l'avis de tous les spécialistes, pourrait lui garantir une certaine sécurité financière. Ses multiples tentatives de s'allier à des investisseurs étrangers s'inscrit dans le cadre de sa stratégie d'institutionnaliser davantage son actionnariat. Pour les autres sociétés, c'est pratiquement le même scénario : recherche d'alliances stratégiques avec des institutions financières, conclusion de contrats de partenariat avec des investisseurs étrangers et négociation d'opérations de rapprochement susceptibles d'annuler l'effet de la baisse du TEG


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