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Rentrée scolaire ou «cauchemardesque» ?
Publié dans Finances news le 15 - 09 - 2005

Pour de nombreuses familles, les premiers sons de cloche associés à ceux des caisses
enregistreuses sont synonymes de cauchemar. De la maternelle au supérieur, l’automne s’avère budgétivore. Les études pèsent de plus en plus lourd sur les ressources familiales.
En cette rentrée, la facture est bien salée aussi bien sur le plan macro-économique que du point de vue micro-économique. Mais il faut dire que les agrégats nationaux sont transposés fidèlement sur ceux des ménages.
Pour les particuliers, parmi les dépenses qui ont bien garni la facture, celles de la rentrée scolaire figurent en bonne position.
Le malheur est que ces dépenses sont devenues équivalentes à l’endettement essentiellement chez les fonctionnaires qui n’arrivent même pas à joindre les deux bouts en temps normal.
Devant une telle situation, sociétés de financement et banques ont profité de l’occasion en mettant à leur disposition des offres innovantes et attractives. Chacune prétendant que la rentrée scolaire sera exceptionnelle si les concernés contractent son offre.
Crédit Mouadaf avec deux mois de différé, crédit 1.2.3. qui permet de bénéficier d’un seul crédit pour gérer deux évènements, de trois mois de différé et de prêts immédiatement disponibles, spécial fonctionnaire et autres sont à la disposition de ces parents déboussolés. La question que l’on se pose est comment une personne ayant contracté un crédit cette année pourrait en profiter l’année suivante ? Selon un agent d’une société de financement, «la réponse est toute simple : ce même fonctionnaire peut prendre un autre crédit en vue de rembourser le reliquat et profiter du nouveau crédit».
Par ailleurs, nombreux sont les fonctionnaires qui ne profitent pas de ces offres, parce qu’ils ont déjà contracté d’autres prêts auprès d’autres sociétés de financement ou bien parce que la centrale des contentieux les classe dans le registre des clients non solvables.
A ce moment-là ce sont les proches qui mettent la main à la poche.
Ceci pour dire que les sociétés de financement sont sur leurs gardes essentiellement dans un contexte caractérisé par la hausse des créances en souffrance et la nécessité d’une meilleure conformité aux règles de Bâle II (ratio Cooke). Aujourd'hui encore, le secteur du crédit à la consommation n'arrive pas à sortir de sa léthargie. Aux effets négatifs de la baisse du TEG et aux difficultés de refinancement à moindre coût, viennent se greffer les nouvelles exigences de l'autorité de tutelle du secteur qu’est Bank Al-Maghrib en matière de provisionnement.
Du côté fonctionnaires, bien gérer ses dettes est de toute évidence important dans la mesure où, chaque année, ils se retrouvent dans le tourbillon de la rentrée pour acheter vêtements et fournitures scolaires.
A. M. professeur : «j’ai deux petites filles inscrites dans une école privée; pour cette rentrée, j’ai déboursé 7.000 DH entre frais de scolarité et manuels scolaires. Pour le ramadan, je n’y pense même pas». Comment A.M. s’est-il procuré toute cette somme alors que son salaire oscille autour de 6.000 DH ? Il a préféré voir avec les proches. Les sociétés de financement sont, selon lui, des arnaqueuses dont les services virent au cauchemar.
Pour Y. B., cadre dans une ONG, la situation n’est pas très embarrassante : «avec un salaire de 15.000 balles, je couvre les frais de scolarité de mes deux enfants sans problèmes, mais je ne peux pas économiser pour faire face aux imprévus». Si ces personnes souffrent de cette manière, qu’en est-il du petit fonctionnaire qui touche un salaire de 3.000 DH ? Quel est le sort de sa progéniture ? Parce qu’il ne faut pas se leurrer, les établissements publics aussi nécessitent des frais d’inscription et des manuels scolaires. Si ce fonctionnaire prend un crédit, il s’endette jusqu’au cou et dès qu’il reçoit son salaire, il commence à prélever sur le suivant et la boucle est bouclée. Aujourd’hui, l’Initiative nationale pour le développement humain bat son plein. Cette initiative devra par ailleurs se pencher sur ce volet, essentiellement pour les familles nombreuses qui n’arrivent même à assurer la scolarisation de leurs enfants dans les établissements publics. De même, il s’avère indispensable de veiller à l’amélioration de l’enseignement public parce qu’aujourd’hui, même les parents qui n’ont pas les moyens s’orientent vers les écoles privées en empruntant la voie facile : celle de l’endettement.


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