La Cour d'Appel de Paris (2ème chambre Section B) a rendu par Arrêt RG n° 2006/12030 en date du 23 mai 2008, son verdict dans l'affaire opposant l'homme d'affaires marocain Joseph Marciano et les héritiers de l'ancien conseiller de feu le Roi Hassan II, Ahmed Reda Guedira. Le jugement prononcé par la magistrate présidente de la Cour parisienne ordonne aux héritiers de la famille Guédira, Hakam, Malika et Meryem ainsi qu'à Farid Chebicheb de verser au profit de Marciano, le montant de 366.900,05 euros en fonction de leurs parts successorales avec les intérêts, au taux légal à compter du 2 décembre 2002 et du 18 février 2003 dûment notifiés aux mis en cause. En outre, la juridiction française a ordonné également le versement au bénéfice de Joseph Marciano d'un montant de 6 000 euros en application de l'article 700 du code de procédure civile en mettant les dépenses en 1ère instance et en appel à la charge in solidum des héritiers condamnés. La genèse de cette affaire remonte à 1996, juste après le décès du Conseiller Ahmed Reda Guédira, intervenue le 14 décembre 1995, lorsque l'homme d'affaires Marciano avait commencé à subir des pressions à haut niveau avant qu'une plainte ne soit déposée contre lui, en 2002, auprès du procureur général du ministère de la Justice. En réaction, Marciano a deposé plainte, à son tour, contre les héritiers Guédira, lorsque les juridictions françaises avaient, dans le jugement rendu en 1ère instance en date du 18 mai 2006, débouté le plaignant. «Victoire» de courte durée, puisque 2 ans plus tard, Joseph Marciano est totalement réhabilité et lavé de toutes les accusations de malversations et d'appropriation indûe de biens d'autrui, dont on l'avait injustement chargé pour condamner le “clan” Guédira qui s'est acharné à souiller l'image et la mémoire de leur regretté père. “C'était un grand monsieur libéral, et démocrate, un personnage hors du commun, un modèle de probité et d'intelligence, un exemple de patriotisme au service de son pays et du Trône”, continue toujours à soutenir Marciano en dépit du calvaire qu'il a subi à travers les péripéties de cette affaire aux multiples rebondissements.