La session du Conseil préfectoral du 25 juin à Casablanca, a livré une piètre image de la démocratie, telle que pratiquée par certains élus locaux qui ont carrément «saboté» le déroulement d'une communication d'information sur la situation touristique dans la mégapole du Royaume, pour des raisons d'indiscipline caractérisée, d'impatience notoire et d'incompréhension délibérée. Ou plutôt par ignorance si l'on en croit les aveux impulsifs de l'un de ces empêcheurs de tourner en rond, qui stoppa net le délégué régional du Tourisme en lui balançant en pleine figure ; «les élus ne comprennent rien au tourisme», non sans menacer d'actes de violence si l'invité s'aventurait à poursuivre son exposé. Le président du Conseil Saïd Hasbane, tentant de ramener la concorde en calmant les esprits, fut « dépassé » par la tournure grotesque que prenaient les choses. Quel pitoyable exemple d'anti-démocratie locale.