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L'industrie du film X au Maroc

Plusieurs destinations au Maroc ont été touchées par l'industrie du sexe. Tournage en bonne et due forme ou films amateur en catimini, de Marrakech à Agadir en passant par Tanger ou encore Essaouira, la pornographie fait recette. Les industriels du X se servent des décors marocains pour des séances photo, des films roses (softcore) et du X (hardcore). Stars du porno et starlettes ont ainsi visité quelques régions du Maroc. On peut retrouver des photographies dans des maisons marocaines, des ryads, dans le désert ou sur la montagne.
Elles se font appelées, Jihane, Warda, Hiba, Faïrouz, et elles sont installées ce soir-là sur une banquette bien située et visible à l'entrée d'un cabaret réputé très chaud à Marrakech dans l'espoir d'une rencontre qui bouleversera leur vie. Certaines sont très jeunes, mineures et célibataires, d'autres ont un mari et une famille. Parfois elles sont divorcées avec souvent un ou deux enfants en charge. À chaque fois que l'ombre d'un client plane sur l'entrée de la discothèque, elles se retournent toutes vers cette unique direction pour dévisager, grand sourire aux lèvres, cet acheteur potentiel de la chair fraîche en quête d'une aventure sexuelle bon marché. Il est à peine minuit et le commerce sexuel à Marrakech, l'une des dernières destinations à la mode chez les amateurs du sexe, a déjà commencé. À l'entrée du cabaret, les quelques videurs en faction, s'affairent à scruter la physionomie des clients de la soirée ainsi que les filles qui y débarquent en masse. Pas question de laisser entrer n'importe qui. Le tri est conditionné par quelques critères très subjectifs par rapport à ces jeunes fillettes, qui exercent ce fameux plus vieux métier du monde, que seuls les maîtres des lieux maîtrisent. Toutefois, nous dit-on officieusement, le cabaret impose une sorte de rémunération ou pourcentage à chacune d'entre elles si elle arrive à faire tomber un client. Surtout si c'est un touriste qui paie bien et de surcroît en devises. Bienvenue dans le monde de la nuit et de l'industrie du sexe dans la ville ocre, la destination favorite des fous du sexe sans frontières. Un monde sans tabous, sans interdits, et où tout se négocie au gré à gré, tout au long de la soirée. Hôtel, maison, voiture, ou même dans la nature, chaque lieu est tarifié à l'unanimité et permet aux prostituées d'identifier d'abord le client et ensuite d'avoir une sorte de visibilité quant à ses moyens financiers qu'il peut mobiliser pour le reste de la soirée. Peut importe son apparence, le client est jugé par rapport à ce qu'il est en mesure de payer pour ses fantasmes les plus délirants. En atteste, si besoin est, les photos prises à Agadir par le journaliste pornographe belge (scènes d'urine, d'éjaculation, sado-maso…), Philippe Servaty, qui a été derrière l'éclatement du scandale d'Agadir où 14 fillettes ont été emprisonnées et condamnées sévèrement pour débauche au courant de l'année 2005. Finalement, c'est tout un package inclu implicitement dans l'offre des agences de voyage étrangères, offert aux touristes de tout genre qui choisissent la destination Marrakech où tout se vend et rien ne se refuse.
La loi du plaisir et du besoin
En échange d'une aide matérielle très précieuse, les prostituées peuvent aller jusqu'à servir à l'étranger d'accompagnatrices, de guides et de concubines pour toute la durée de son séjour au Maroc. Elles peuvent même le présenter à d'autres filles prostituées ( moyennant des commissions substantielles ), lui indiquer d'autres endroits de débauche et les milieux infranchissables de la drogue. À tout seigneur, tout honneur. Sauf que dans ce cas d'espèce, il s'agit du sale pouvoir de l'argent face à cette misère noire des familles qui proposent leur progéniture à des milieux proxénètes bien installés et bénéficiant d'appuis solides.
Que le commerce sexuel soit concentré dans certaines boites de nuit et autres cabarets à Marrakech, comme dans n'importe quelle autre ville touristique au Maroc, cela tend de plus en plus à le banaliser, ce qui ne laisse aux autorités aucun pouvoir d'intervention ou de réaction pour lutter efficacement contre ce fléau. C'est un commerce qui débute discrètement tard la nuit et se termine quelques heures après avant même que les responsables sécuritaires ne rejoignent leur lieu de travail. Et c'est aussi une activité qui a ses propres noms de codes, ses propres moyens aussi bien logistiques qu'humains, ses propres réseaux impénétrables, ses rouages, ses protecteurs et ses ténébreux sous-sols… Bref, un monde à part bien organisé et entouré de secrets et de confidences bien gardées. En remontant les quelques filières nocturnes, on s'aperçoit de l'existence d'autres activités illicites, d'autres formes d'exploitation de la chair humaine, et une autre industrie des loisirs sexuels prospère, notamment celle des films pornographiques tournées en plein centre ville dans des appartements et des villas louées discrètement pour la circonstance. Il suffit de consulter Internet ( plusieurs sites relatent les lieux du tournage des films et des prises de photos pornographiques ) ou même d'acheter des CD, qui circulent sous le manteau au Maroc, pour se rendre compte que plusieurs producteurs ou réalisateurs, professionnels ou amateurs, optent de plus en plus pour la destination Maroc, pour le tournage des films X. Ils débarquent dans le pays en groupe, ils sont discrets, bien accueillis comme n'importe quels touristes ordinaires ( M. tout le monde ) caméras sophistiquées et outils de tournage à la main sans attirer l'attention des autorités policières et douanières dans les aéroports du pays qui leur ouvre ( concurrence touristique oblige ) ouvertement les portes. Ce sont en général des voyageurs lambdas qui sont accueillis dès leur arrivée au Maroc par des intermédiaires qui leur ont déjà préparé le terrain, décors, actrices marocaines et appartements bon marché préalablement identifiés.


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