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Asma El Mernissi, DG de Maison d'Asa
Publié dans La Vie éco le 05 - 10 - 2012

Avec une maîtrise en langues et un diplôme en anglais, elle accepte un poste sans rémunération au Centre culturel américain avant de rejoindre l'agence de voyages KTI. C'est à l'ex-groupe Salam où elle a été directrice commerciale et directrice du centre de thalasso Le Lido qu'elle a intégré le secteur du bien-être.
Le succès peut tenir à peu de chose ! C'est souvent, trop souvent, ce que l'on conclut lorsqu'on passe rapidement en revue les sagas de nombre d'entrepreneurs. Mais on oublie seulement deux choses fondamentales : la première est que la clé de la réussite tient en un seul mot : le travail. La deuxième réflexion à retenir est que pour se faire un nom et une place dans le monde du business il faut être en mesure de distinguer entre ténacité et obstination, sans quoi on ne fera que du surplace la vie durant. Le cas d'Asma El Mernissi illustre parfaitement l'importance de telles qualités dans un parcours professionnel.
Durant la grande partie d'une carrière riche, elle a travaillé pour les autres mais quand se présenta à elle l'opportunité de s'installer à son propre compte, elle n'hésita pas une seconde. Et si la réussite fut au rendez-vous c'est en grande partie grâce à la richesse de son parcours mais aussi à la passion qu'elle voue à son métier et à son univers, celui du bien-être.
Avant d'atterrir à Casablanca en 1986, cette native de Tunis, une fois son bac en poche, fait d'abord un crochet par Lyon où elle obtient sa maîtrise de langues étrangères qu'elle complètera par un diplôme d'anglais à l'Université d'Oxford. En 1986 donc, elle décide de venir s'installer au Maroc. A Casablanca, elle décroche son premier job au Centre culturel américain pour quelques mois sans rémunération car, à sa demande d'emploi, les responsables du centre lui avaient «offert» un poste pour lequel «il y avait un réel besoin mais pas de budget». Elle n'hésita pas une seconde à accepter la proposition. C'est dire que cette dame qui a de l'énergie à revendre a du caractère et aussi une forte dose de générosité. Mais ce ne fut qu'un premier pas dans une vie active qui va s'avérer d'une grande richesse.
Elle a commencé à forger ses qualités de manager dans l'hôtellerie
Son premier vrai poste, elle l'obtient dans le domaine touristique et plus précisément dans le voyage avec l'agence KTI qui était déjà leader à l'époque. Elle aura ainsi l'occasion d'aller un peu partout en Europe pour faire de la prospection dans les marchés émetteurs, nouer des partenariats avec les tour-opérateurs et développer les parts de marché.
En 1989, la jeune Asma va attirer l'attention de la chaîne Salam-Méridien qui lui offre le poste de directrice commerciale adjointe puis la confirme dans la responsabilité de la direction commerciale. Avec 17 unités à travers le pays, un réseau d'agences de voyages, «Sud voyages», et quatre représentations dans le monde qui passeront sous sa férule, Asma El Mernissi va rapidement montrer de quel bois elle se chauffe. Elle met en place une vraie structure, et se donne les moyens d'une politique de communication efficace avec un budget annuel consistant, ce qui n'était pas très courant à l'époque.
Dans le même groupe, Asma El Mernissi aura aussi à assurer la direction, l'exploitation et la commercialisation du centre de thalasso Le Lido, du centre Ok Form et de la balnéo de l'hôtel Al Madina Palace d'Agadir.
Ce fut le début d'une période faste mais qui allait être perturbée par ce qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui «la guerre du Golfe». Asma El Mernissi s'en rappelle avec amertume car, dit-elle, «il a suffi de quelques jours pour voir le taux d'occupation baisser à 10% alors que la veille nous gérions le surbooking». Asma El Mernissi va tenter de parer à cette situation en se tournant vers le tourisme intérieur. Malgré toutes les difficultés, elle restera chez la chaîne jusqu'en 2002. Et c'est paradoxalement cette période laborieuse qui réveillera en elle ce qui deviendra la passion de sa vie : le monde du bien-être. L'idée commence à germer dans sa tête mais elle ne passera pas encore à l'acte avant 2007. Durant ces cinq ans, entre 2002 et 2007, elle mènera de nouvelles expériences toutes enrichissantes. Elle lance ainsi, en association, la franchise nord-américaine «La Senza» puis assurera la direction du groupe de joaillerie et d'horlogerie de luxe qui détient les marques Kallista et Mont-Blanc, entre autres.
Son ambition est de développer l'enseigne Asia Spa au Maroc
En prenant du recul, Asma El Mernissi se rend compte que toutes les expériences professionnelles qu'elle a eues à ce jour ont un dénominateur commun : le bien-être. Ce qui n'était alors qu'une simple idée qui lui effleurait l'esprit prend forme subitement en 2007. Cette année-là, elle décide de franchir le pas. Elle crée sa propre entreprise qu'elle baptisera Asia Spa et ouvre un premier spa urbain sous l'enseigne Cinq Mondes.
La moitié de son investissement servira à l'équipement des salles de soins qui occupent deux étages totalisant 500 m2. Mais en 2012, Asma El Mernissi estime qu'elle n'est toujours pas arrivée au bout de son rêve et que sa passion pour le bien-être n'est pas assouvie. Elle décide alors de créer sa propre marque qu'elle appelle Maison d'Asa. Un concept qu'elle veut dédier, dit-elle, au Maroc, à ses traditions hospitalières et ses produits du terroir. Asma El Mernissi laisse alors libre cours à son imagination passionnée : La Maison d'Asa offre derrière ses portes des destinations de choix (Maroc/Carthage/Asie/Orient) et des cérémonials d'exception avec une gamme de 31 produits bio et naturelle et des actifs précieux. Mais pour ne pas changer les habitudes de sa clientèle, Asma El Mernissi a gardé dans l'enceinte de son spa la marque Cinq Mondes et l'a enrichie de la marque mondiale de prestige «La Prairie». Avec tout cela, elle trouve encore du temps pour cultiver et développer son savoir-faire et surtout l'échanger avec les autres puisqu'elle est actuellement présidente de l'association Spa A Maroc, filiale de Spa A International.


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