Ce rappel à la nécessité du dialogue intervient alors que l'ONU et la communauté internationale redoublent d'efforts pour relancer le processus politique en vue de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable dudit. Suivez La Vie éco sur Telegram Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a souligné, dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, la nécessité d'un engagement renforcé de l'Algérie pour parvenir à une solution politique au différend régional autour du Sahara marocain. Le rapport salue les récents signaux envoyés par le Maroc en faveur d'un dialogue ouvert avec l'Algérie, en se référant, notamment au Discours du Trône du 29 juillet 2025, dans lequel Sa Majesté le Roi Mohammed VI a réaffirmé la disposition du Maroc à entamer un dialogue avec Alger dans un esprit « franc, responsable, fraternel et sincère ». Guterres rappelle que les Etats voisins, au premier rang desquels l'Algérie, ont « un rôle crucial à jouer pour la réalisation d'une solution » à ce différend, notant que cela pourrait aussi renforcer leur propre sécurité et leurs perspectives de développement. Cependant, il constate que « malgré les déclarations d'intention », aucune « amélioration concrète » n'a été enregistrée dans les relations algéro-marocaines, appelant les deux pays à « renouveler leurs efforts » en faveur de la coopération régionale, condition essentielle à une paix durable au Maghreb. Dans le même esprit, le Secrétaire général note également le souhait exprimé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI de voir émerger « une solution consensuelle qui sauve la face à toutes parties, où il n'y aura ni vainqueur ni vaincu ». Il souligne que le Maroc a réitéré à l'Envoyé personnel, Staffan de Mistura, l'appel à la relance des négociations dans un cadre incluant toutes les parties concernées, y compris l'Algérie. Ce rappel à la nécessité du dialogue intervient alors que l'ONU et la communauté internationale redoublent d'efforts pour relancer le processus politique en vue de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable du différend autour du Sahara marocain, qui marquera son 50è anniversaire le mois prochain.