Durant ces quatre jours, différents acteurs de l'écosystème financier national ont pu échanger avec des centaines de participants sur l'importance de l'épargne jeune. Suivez-nous sur WhatsApp Suivez-nous sur Telegram Anfa Park a abrité, du 26 au 29 novembre, la troisième édition du Salon de l'Epargne, organisé par Finances News Hebdo. Cet évènement a rassemblé de nombreux acteurs de l'épargne. À savoir : les banques, compagnies d'assurance, institutions financières, mais également plusieurs sociétés cotées à la Bourse de Casablanca, ainsi que des sociétés de gestion et des acteurs de la gestion du patrimoine. Ce rendez-vous financier, qui a accueilli plus de 2.000 participants selon Adil Hilmi, membre du comité d'organisation du salon, a également été marqué par l'organisation de conférences, d'ateliers pratiques et de rencontres avec des experts. Des échanges qui ont permis de vulgariser les notions essentielles de l'investissement et d'encourager la participation du public aux marchés financiers. « L'idée, c'est de permettre aux épargnants, aux personnes physiques, de venir dans un seul espace, de trouver l'ensemble de ces acteurs, de poser des questions et d'assister à un ensemble de conférences, puisqu'on organise pas moins de vingt conférences annuellement pendant quatre jours« , a-t-il déclaré. Durant ces quatre jours, différents acteurs de l'écosystème financier national ont pu échanger avec des centaines de participants sur l'importance d'épargner dès le plus jeune âge afin de mieux préparer sa retraite. « Il y a beaucoup de préjugés autour de l'épargne : qu'on ne peut épargner que lorsqu'on est riche, qu'on ne peut placer son argent que lorsqu'on est riche. C'est faux. On a eu plein de conférences où les intervenants ont montré des solutions d'épargne qui démarrent à partir de 100 ou 200 dirhams par mois« , précise notre interlocuteur. Commencer à épargner jeune Et d'ajouter : « Nous avons assisté à des simulations qui ont démontré qu'un épargnant qui met 100 ou 200 dirhams par mois se retrouve avec un pactole beaucoup plus important à la retraite que quelqu'un qui investirait des montants plus élevés à un âge avancé. L'important, c'est de commencer à épargner jeune, même si l'on n'épargne pas beaucoup« , recommande Adil Hilmi. Hal Benchetrit, fondateur d'EcoFinance Analytics, une plateforme dédiée à l'investissement, figure parmi les participants à cet évènement. À travers sa startup, il souhaite apporter sa contribution au chantier de l'éducation financière au Maroc. « J'ai décidé de retourner au Maroc, le pays qui m'a vu naître, juste après avoir obtenu deux masters en finance à l'université de Bordeaux, afin d'y créer l'une des toutes premières fintechs sociales« , a-t-il expliqué. Selon lui, ce réseau social permettra aux utilisateurs, « de manière 100% gratuite et fiable, d'avoir accès à une information financière de qualité, de pouvoir apprendre, échanger, décoder et débattre entre des milliers d'investisseurs qui seront présents sur cette plateforme« .