Cet événement se tient du 8 au 12 décembre sous la présidence du Sultanat d'Oman. Le Royaume est représenté par une importante délégation composée de responsables du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable ainsi que de l'ambassade du Maroc à Nairobi. Suivez-nous sur WhatsApp Suivez-nous sur Telegram Les travaux de la 7e Assemblée des Nations Unies pour l'environnement (ANUE-7) se sont ouverts, lundi, au siège du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) à Nairobi, avec la participation du Maroc. Le Royaume est représenté à cette grand-messe de l'environnement, qui se tient du 8 au 12 décembre sous la présidence du Sultanat d'Oman, par une importante délégation composée de responsables au ministère de la Transition énergétique et du Développement durable et de l'ambassade du Maroc à Nairobi. Le thème retenu pour cette septième Assemblée des Nations Unies pour l'Environnement « Faire progresser des solutions durables pour une planète résiliente » traduit la volonté des Etats membres d'intensifier l'action environnementale mondiale et interpelle l'impératif d'accélérer la mise en œuvre de solutions efficaces pour une planète plus sûre, inclusive et équitable. Selon le PNUE, cette notion de planète résiliente renvoie à un espace où les écosystèmes sains sont préservés, où l'utilisation des ressources est optimisée, où les modes de production et de consommation sont orientés vers la durabilité, et où l'innovation technologique permet d'anticiper et de réduire les risques environnementaux. Ouvrant les travaux de cette Assemblée, le Président de l'ANUE-7, Abdullah Bin Ali Amri a souligné que cette Assemblée se veut un espace où la science et la diplomatie se rencontrent afin de préserver la planète, faisant savoir que l'esprit d'unité et de compromis devra imprégner l'ensemble des travaux de cette assemblée. Abdullah Bin Ali Amri, également président de l'Autorité environnementale du Sultanat d'Oman, a exhorté les participants à conduire les discussions avec un esprit de collaboration dans l'urgence que notre planète exige, notant que les engagements devaient désormais se traduire concrètement par des projets, des investissements, des cadres juridiques solides et des résultats mesurables. Le président de la 7e Assemblée des Nations Unies pour l'environnement a souligné la nécessité de fonder l'action sur la science, rappelant que les rapports du Programme des Nations unies pour l'environnement démontrent clairement la multiplicité des défis auxquels le monde est confronté, qu'il s'agisse du climat, de la nature, de la biodiversité ou de la pollution, lesquels demeurent parfaitement surmontables. Pour sa part, la Directrice exécutive du PNUE, Inger Andersen, a rappelé que cette Assemblée se veut l'instance décisionnelle la plus influente au monde en matière d'environnement, d'où l'importance de s'unir pour définir une stratégie d'action face aux trois crises environnementales planétaires : la crise climatique ; la crise de la nature, des terres et de la biodiversité ainsi que celle de la pollution et des déchets. La Directrice exécutive du PNUE a également relevé que nombre de projets de résolution soumis à cette assemblée abordent des enjeux environnementaux cruciaux pour le monde, citant, à ce titre, le projet relatif à l'intelligence artificielle, susceptible d'apporter des avantages considérables pour la protection de l'environnement et d'identifier les risques importants en matière de consommation d'énergie, d'eau et d'autres ressources. Elle a aussi évoqué un projet portant sur l'utilisation durable des minéraux et des métaux, qui est de nature à jouer un rôle déterminant dans la transition énergétique, citant d'autres initiatives essentielles qui se rapportent notamment au renforcement de la dimension environnementale dans la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, aux grands fonds marins ainsi qu'à la gestion rationnelle des produits chimiques et des déchets. Cette nouvelle édition de l'ANUE examinera 19 projets de résolution et de décision, couvrant notamment les questions liées à l'intelligence artificielle, aux minéraux et métaux, à la lutte contre les incendies de forêt, ainsi qu'aux cycles hydrologiques. Les projets sont structurés autour de quatre thématiques : nature et climat, gouvernance et droit, produits chimiques et pollution en plus d'autres questions stratégiques et procédurales, dont l'approbation de la stratégie à moyen terme du PNUE pour 2026-2029. L'ANUE réunit les 193 Etats membres des Nations Unies, aux côtés de représentants de la société civile, du secteur privé et du monde académique. L'Assemblée se tient tous les deux ans et élit, à chaque session, un bureau de dix membres, un président, huit vice-présidents et un rapporteur dans le respect du principe de répartition géographique équitable. Le Maroc avait assuré, lors de l'ANUE-5.2 en mars 2022, la présidence de l'Assemblée des Nations Unies pour l'Environnement, un mandat qui s'est poursuivi jusqu'à l'ANUE-6. Sous la présidence du Royaume, l'Assemblée avait impulsé une dynamique internationale renouvelée en matière de gouvernance environnementale, confirmant le rôle du Maroc dans les négociations climatiques et écologiques mondiales.