Plusieurs défis et contraintes entravent une mise en œuvre efficiente de cette zone de libre-échange, notamment l'insuffisance des infrastructures portuaires et routières, le coût élevé du transport et la vaste étendue du continent, en plus de l'existence en Afrique de zones à gouvernance fragile. Suivez-nous sur WhatsApp Suivez-nous sur Telegram La Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) constitue un projet ambitieux, dont la mise en œuvre exige du temps et une coordination soutenue entre les Etats membres, a affirmé, jeudi à Marrakech, le ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour. Intervenant lors de la cérémonie d'ouverture de la 2è édition du Forum d'Affaires de la ZLECAF, qui se tient les 11 et 12 décembre à Marrakech sous le thème « Ensemble pour une mise en œuvre efficiente de la ZLECAF », M. Mezzour a passé en revue les différents défis et contraintes entravant une mise en œuvre efficiente de cette zone de libre-échange, notamment l'insuffisance des infrastructures portuaires et routières, le coût élevé du transport et la vaste étendue du continent, en plus de l'existence en Afrique de zones à gouvernance fragile. L'Initiative Atlantique, lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, représente un projet visionnaire visant à transformer la façade atlantique africaine en un pôle de développement économique et de stabilité régionale, en connectant notamment les pays du Sahel enclavés à l'océan via des infrastructures modernes et des partenariats renforcés, favorisant ainsi l'intégration régionale, la sécurité et la prospérité, a-t-il fait remarquer. Dans ce sens, le ministre a indiqué que le Port de Dakhla Atlantique est conçu pour être un hub logistique afro-atlantique majeur, reliant l'Europe, le Sahel et l'Afrique de l'Ouest, consolidant l'intégration économique africaine via la ZLECAf et les corridors atlantiques. Dans le même ordre d'idées, Mehdi Tazi, vice-président général de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), a souligné que, « compte tenu du manque d'infrastructures et du coût élevé du transport en Afrique, il demeure plus aisé de commercialiser des services que des biens ». Il a également mis en avant d'autres obstacles à l'intégration économique continentale, notamment les défis logistiques et financiers ainsi que la pluralité des monnaies, affirmant que la ZLECAF constitue un levier stratégique pour créer davantage de valeur ajoutée en Afrique. Cette cérémonie d'ouverture a été aussi marquée par des discours inspirants de success stories d'entreprises exportatrices africaines. Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, la 2è édition du Forum d'Affaires de la ZLECAF s'inscrit dans la continuité des initiatives menées par le Maroc pour accélérer la mise en œuvre de la ZLECAF, aussi bien à l'échelle nationale que régionale. Organisée par le Secrétariat d'Etat chargé du Commerce Extérieur, en partenariat avec la ZLECAF, l'Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX), la CGEM et l'Association des Régions du Maroc (ARM), cette rencontre de deux jours témoigne de l'engagement du Royaume à consolider les mécanismes favorisant le libre-échange et une intégration économique durable entre les pays du continent africain.