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Les prix des vins augmentent de 10 à 20%
Publié dans La Vie éco le 06 - 01 - 2014

Ce sont les bouteilles de vin d'un litre qui ont subi la plus importante hausse. Les spiritueux seront également touchés. Les distributeurs prévoient une baisse de 3 à 5% de leur chiffre d'affaires en 2014.
Encore une hausse des prix des boissons alcoolisées. Depuis le 1er janvier, les prix des vins, qu'ils soient importés ou fabriqués localement, se sont fortement appréciés. La raison, le tout dernier relèvement de la taxe intérieure de consommation (TIC) sur les vins, proposé et adopté sous forme d'amendement au projet de Loi de finances 2014. Les vins toutes catégories sont désormais taxés sur la base de 700 DH l'hectolitre contre 500 DH/hl auparavant. Dans le détail, la taxe sur les vins de première catégorie (1 litre) passe de 8,82 DH à 11,70 DH, alors que pour les vins nobles de 75cl, elle monte de 7,02 DH à 9,18 DH. Théoriquement, les prix de vente public des bouteilles de 75 cl et d'un litre doivent augmenter respectivement de 2,16 DH et 2,82 DH. Or, aux rayons vins des enseignes de grande distribution, les étiquettes ont enregistré des hausses qui varient de 10 à 20%. Les professionnels du secteur expliquent cette évolution par la méthode de calcul de la marge annuelle. Celle-ci prend en considération, en plus de la taxe, plusieurs critères tels que le volume prévisionnel des ventes, les promotions annuelles, l'emplacement des magasins… Du côté du réseau de distribution traditionnel les prix ont augmenté de «4 DH pour les bouteilles de 1 litre et de 3,50 DH pour celles de 75 cl», confirme un opérateur. Il ajoute : «En l'absence d'une loi qui fixe le prix de vente public des boissons alcoolisées, les distributeurs peuvent fixer la marge qui leur convient. Cette dernière est calculée sur la base du prix final (y compris les taxes)».
Depuis 2010, la TIC sur une bouteille de vin d'entrée de gamme a augmenté de 167%
Cette flambée des prix des vins ne manquera pas de se répercuter négativement sur la demande. En effet, les importateurs et les distributeurs prévoient un fléchissement de 3 à 5% de leur chiffre d'affaires en 2014. Et pour cause, «la hausse de la TIC touche directement les vins de ''bataille'' (1l). Ces produits de première catégorie représentent plus de 60% des vins commercialisés sur le marché local», est-il expliqué. Vendus il y a à peine trois ans à des prix variant de 30 DH à 35 DH, ils ont subi plusieurs relèvements. En 2010, la TIC applicable à une bouteille d'un litre a été de 4,38 DH. Elle est passée à 11,70 DH, soit une augmentation de 167%. Les prix, eux, ont marqué une hausse de l'ordre de 80% -le prix moyen d'une bouteille 1ère catégorie est de 50 DH en moyenne. «Une flambée conséquente qui poussera sûrement les clients à budget limité à chercher d'autres produits de substitution, notamment les alcools de contrebande», déplore un commerçant. En d'autres termes, cette hausse de la TIC ne profitera ni au Trésor ni aux autres catégories de produits alcoolisés, mais plutôt au circuit informel.
1,4 milliard de DH de TIC collecté en 2012
Pour y voir plus clair, il convient de s'en remettre à la répartition de la consommation des boissons alcoolisées au Maroc. En 2012, les mises à la consommation, toutes catégories confondues, ont porté sur 123 millions de litres. La TIC dégagée sur ces produits a été de 1,4 milliard de DH. Dans le détail, la consommation de bières a été de 884 321 hl, dont 96% produits localement, et a permis de générer 796 MDH au titre de la TIC. La consommation du vin, quant à elle, s'est élevée à 320 397 hl, dont 96% produits localement. Ce produit a généré quelque 160 MDH, soit 11,5% du total de la TIC sur les produits alcoolisés. En revanche, la consommation des spiritueux s'est établie à 29099,2 hl. Un volume qui a permis au Trésor de collecter une somme de 436,5 MDH. Pour rappel, sur cette catégorie de produits, la production d'origine locale ne représente que 16%. C'est donc cette catégorie qui devait être concernée par la hausse de la taxe, vu qu'elle est la plus importée proportionnellement à la consommation. Cependant, si le gouvernement a raté sa cible, les distributeurs comptent bien profiter de cette aubaine. En effet, «il n'est pas exclu que d'autres boissons connaissent également une hausse», confirme un professionnel.


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