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La SCB investit au Gabon
Publié dans Les ECO le 06 - 08 - 2013


Thierry Ekouti
Dir.pub-Le Quotidien de l'Economie (Cameroun)La filiale d'Attijariwafa Bank fait partie des spécialistes camerounais en valeur du Trésor pour l'emprunt obligataire émis le 31 juillet dernier par le gouvernement gabonais.
La Société commerciale de banque au Cameroun (SCB Cameroun) figure parmi les dix établissements de crédit invités à participer, en qualité de spécialistes en valeur du Trésor (SVT), à l'emprunt obligataire lancé par le gouvernement gabonais le 31 juillet 2013, en vue de lever la bagatelle de 240 milliards de FCFA (environ 366 millions d'euros) dans la zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale). L'intervention de la filiale d'Attijariwafa bank dans cette opération est la conséquence de sa présence sur la liste des SVT approuvée en 2010 par le comité ministériel de la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC). Des 13 banques opérant actuellement sur le marché camerounais, seules cinq sont impliquées dans cette opération, à laquelle ne prennent pas part les deux principales banques du Cameroun, à savoir la Société générale de banques au Cameroun (SGBC - filiale du français Société générale) et la Banque internationale du Cameroun pour l'épargne et le crédit (BICEC – filiale du français Banque populaire-Caisse d'épargne). Ces dernières ne figurant pas sur la partie gabonaise de la liste des SVT approuvée par la BEAC. Ainsi, parmi les cinq établissements camerounais figurant sur cette liste, on peut constater que la SCB Cameroun est la deuxième plus importante derrière Afriland First Bank. Les trois autres banques de la liste étant Ecobank Cameroun, United Bank for Africa (UBA Cameroon) et Union Bank of Cameroon (UBC). Ces banques camerounaises n'en sont toutefois pas à leurs premiers investissements dans l'achat de titres publics émis par le gouvernement du Gabon en 2013. Dans une interview accordée au journal camerounais «Le Quotidien de l'Economie», Francis Lendjoungou, conseiller du ministre gabonais de l'Economie, affirme en effet que «les SVT présents au Cameroun ont soumissionné à hauteur de près de 54% dans le cadre des bons du Trésor que nous avons commencé à émettre depuis le mois de mai 2013».
Pour garantir le succès de cette nouvelle opération, le gouvernement gabonais a entrepris une campagne de sensibilisation dans les pays de la CEMAC où se trouvent les SVT qu'il a agréés. Une délégation conduite par Francis Lendjoungou a séjourné au Cameroun les 17 et 18 juillet dernier. Elle a alors eu des rencontres avec les banques, les compagnies d'assurances et de réassurance, les organismes de sécurité sociale et les caisses de retraite. De ces échanges, on a appris que la maturité de cet emprunt obligataire est de trois ans, pour une rémunération de 4,5%. Les fonds levés devant permettre de soutenir le programme d'investissement du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), qui a pour objectif de hisser le pays au rang des pays émergents à l'horizon 2025. Il se peut cependant que le message de la délégation n'ait pas beaucoup convaincu. En effet, selon un communiqué publié sur le site internet de la BEAC, cette opération n'a enregistré des souscriptions que de cinq des 10 SVT de la liste, pour un total de 25,5 milliards de FCFA (environ 39 millions d'euros).Détenue à 51% par Attijariwafa bank et à 49% par l'Etat du Cameroun, la SCB Cameroun a commencé ses activités sous les couleurs de la banque marocaine au mois d'avril 2011, sur les cendres d'une filiale du Crédit lyonnais (France). D'après son site Internet, elle avait alors entrepris la mise en œuvre d'une stratégie de développement portant sur trois points, à savoir la bancarisation de la population, la contribution au financement des projets structurants et l'accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME). À ce jour, elle se classe au quatrième rang des banques camerounaises, avec un total bilan de 734,2 millions de dollars en 2011, d'après l'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique dans son hors série N° 31 consacré à la finance sur le continent.
Thierry Ekouti
Dir.pub-Le Quotidien de l'Economie (Cameroun)
Il est temps d'agir
Les statistiques de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour 2012 indiquent que les pays du continent se portent de mieux en mieux. Avec notamment une forte augmentation du nombre de visiteurs, atteignant des proportions impressionnantes : +35% au Cameroun, +24% en Tanzanie, +14% en Sierra Leone, etc. Si ces chiffres sont flatteurs, ils ne doivent pas donner matière à réjouissance. Bien au contraire, la mention convenable à attribuer est «peut mieux faire». Il ne faut pas se laisser prendre au piège et oublier que ces performances de l'Afrique sont de loin en deçà de son potentiel. D'ailleurs, selon toute vraisemblance, l'embellie va se poursuivre, puisque l'OMT prévoit que le Moyen-Orient et l'Afrique devraient faire plus que doubler leurs arrivées d'ici 2030 pour passer de 50 à 134 millions de touristes. Même si en 2012, il a dépassé pour la première fois des 50 millions de visiteurs pour se situer à 52 millions, le continent Africain ne pèse encore que 34 milliards de dollars de recettes touristiques, soit à peine 3% du total mondial. Très insuffisant pour un continent qui abrite les plages parmi les moins polluées, la faune parmi les plus diversifiées, les paysages les plus vierges du monde...
En vérité, il ne reste aux Etats africains que de prendre conscience de ces richesses et de les rentabiliser à travers une viabilisation des infrastructures et sites touristiques et un marketing conséquent. Pour l'instant, à l'exception de certains pays d'Afrique du Nord et de l'Afrique du Sud, la plupart des autres pays africains ne mettent qu'un faible accent au développement et à la promotion du tourisme. Désormais, il est temps d'agir, d'autant plus que les chiffres de l'OMT montrent que l'instabilité politique n'est pas toujours un épouvantail pour les touristes.


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