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L'agriculture en quête de marchés durables
Publié dans Les ECO le 13 - 04 - 2016

Après la période de démarrage, l'activité agricole cherche de nouveaux marchés d'exportation et modernise ses outils d'exploitation.
Les principales activités agricoles pratiquées dans la région sont l'élevage et les cultures de primeurs. La Région dispose également d'unités de production avicole, la production en viandes blanches couvrant moins de 20% des besoins de la région. «La Région est caractérisée par un cheptel important et diversifié, de vastes parcours, un climat tempéré sur les bandes côtières et des ressources en eau souterraines mobilisables», explique le HCP dans sa monographie de Dakhla- Oued Ed dahab.
Les rendements à l'export très satisfaisants
L'évolution des superficies réservées aux productions végétales dans la région présente des disparités selon les cultures. «Pour les cultures fourragères, la superficie réservée au maïs fourrager est de 10 ha, tandis que celle occupée en luzerne est de 7 ha, irriguée en système gravitaire. La superficie de la luzerne a régressé de 50 ha en raison de la diminution des débits des forages d'irrigation», signale le HCP. Cependant, pour les primeurs sous serres, l'évolution de la superficie occupée dans la région montre une augmentation importante, passant de 45 ha en 2002 à 691 ha en 2013.
Grâce aux conditions climatiques de la région et du savoir-faire des investisseurs, les rendements à l'export réalisés sont très satisfaisants et s'élèvent à 95-160 t/ha pour la tomate, 40-45t/ha pour le melon, 100t/ha pour le concombre et 80 t/ha pour le poivron. La production exportée en 2011 est estimée à plus de 240.180 tonnes, alors qu'elle était de 35.000 tonnes en 2008, destinée principalement aux marchés européen, canadien et russe. Le montant global des investissements privés dans le secteur des primeurs s'élève à plus de 423MDH. Grâce aux investissements réalisés au niveau des périmètres de production maraîchère, le secteur agricole occupe, dans la Région, le deuxième rang après la pêche en matière d'emplois. En effet, le secteur a créé environ 1.200.000 journées de travail en 2008, et qui a augmenté à 2.000.000 journées de travail en 2011.
Ce chiffre croîtra au fur et à mesure de l'avancement des projets programmés dans le cadre de la stratégie du Plan Maroc vert. On dénombre plusieurs atouts du secteur agricole, parmi lesquels les conditions climatiques idéales pour la production des primeurs, des ressources importantes en eau mobilisables et enfin la précocité de la production (2 à 3 semaines par rapport à d'autres régions).
Les principales contraintes liées à la filière sont l'importance des investissements nécessaires dans celle-ci en raison du coût élevé de l'équipement en serres et de la création des ouvrages d'eau d'irrigation (forages), la nécessité de développer des circuits de commercialisation hors les marchés traditionnels, le manque d'études de définition concernant les ressources en eau de nappes exploitées pour l'irrigation, l'éloignement des marchés des facteurs de production et d'équipement, l'éloignement des marchés européens (transport terrestre via Tanger) et le coût d'investissement élevé (environ 600.000 DH/ha). Pour soutenir les efforts des investisseurs, des équipements hydro-agricoles seront réalisés à l'effet de l'irrigation de 5.000 ha. Les bénéficiaires, les agriculteurs et le secteur privé en réservent 50% pour les jeunes agriculteurs.
Les perspectives pour le secteur sont favorables. Compte tenu de l'existence des ressources hydriques mobilisables, d'un climat favorisant une précocité de la production végétale, des marchés potentiels et des expériences acquises en matière d'agriculture intensive dans la région, la région offre de grandes possibilités de développement des cultures des primeurs. Ces cultures permettraient de générer une forte valeur ajoutée et de créer des emplois.
Atouts et contraintes de l'élevage
L'importance des parcours (étendue, espèces et valeur fourragère) fait de l'élevage dans la région une des principales sources de prestige et de revenu des populations. Le nombre d'éleveurs s'élève à 600. Les emplois directs créés sont estimés à 2.000. L'élevage de dromadaires est le plus important dans la région, l'effectif recensé étant de 70.000 têtes. Par ailleurs, l'introduction de bovins laitiers dans le périmètre de Tawarta traditionnel (250 têtes) a permis un mode d'élevage intensif, et la production du lait est estimée à 600 litres par jour. La région s'est lancée dans le repeuplement de l'élevage d'autruches. En effet, la région compte une unité de production d'autruches dont l'effectif s'élève à plus de 360 oiseaux. Le secteur de l'élevage fait face à de nombreuses contraintes. «Les contraintes majeures au développement durable de l'élevage pastoral sont essentiellement liées au climat aride de type saharien, caractérisé par la rareté des précipitations», prévient le HCP. La dégradation très poussée des parcours par le surpâturage et la succession des années de sécheresse inquiète également les éleveurs. Les règles d'usage actuel de l'exploitation des parcours ne favorisent pas non plus une exploitation rationnelle et durable de ces ressources.


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