Les employés du métro londonien ont entamé, dimanche, une grève de cinq jours pour contester leurs salaires et conditions de travail. Les membres du syndicat Rail, Maritime and Transport (RMT) mènent une action tournante sur les questions salariales et de « gestion de la fatigue », réclamant une réduction du volume horaire de travail hebdomadaire à 32 heures. Selon Transport for London (TfL), organisme public responsable des transports en commun de la ville, un service limité sera assuré jusqu'à 18h00 dimanche, mais il n'y aura que peu ou pas de circulation entre lundi et jeudi. Lire aussi: Chine: Le métro de Shanghai passe entièrement à la 5G Dimanche, les rames en fonctionnement s'arrêteront plus tôt que d'habitude, et vendredi prochain le réseau n'ouvrira qu'à 08h00. Estimant qu'une réduction de la semaine contractuelle de 35 heures « n'est ni pratique ni abordable », TfL a proposé une hausse salariale de 3,4 % et se dit prêt à poursuivre les discussions avec les syndicats. La capitale britannique se prépare ainsi à plusieurs jours de fortes perturbations, sauf annulation des grèves par le RMT, a averti l'organisme de gestion des transports. Par ailleurs, une autre grève est prévue mardi et jeudi sur le Docklands Light Railway (DLR), entrainant l'interruption complète du service ces jours-là. Le métro londonien, qui a enregistré 1,22 milliard de trajets sur l'année écoulée jusqu'en mars, n'avait pas connu de grève paralysant totalement le réseau depuis mars 2023. L'an dernier, le maire de Londres avait déjà dû débloquer 30 millions de livres sterling de la Greater London Authority pour éviter in extremis un mouvement social similaire.