Depuis le déclenchement des événements du Rif en 2017, certains adversaires du Maroc ont tenté de transformer le dossier Nasser Zefzafi en arme contre la stabilité du Royaume. Le régime algérien et ses relais médiatiques ont multiplié les campagnes, croyant pouvoir fabriquer un "cheval de Troie" destiné à fissurer l'unité nationale de l'intérieur. Or, la vérité est tout autre : malgré des années d'incarcération, Zefzafi n'a jamais rejoint le camp des séparatistes ni servi les desseins d'Alger. À maintes reprises, il a souligné que les revendications du mouvement rifain étaient exclusivement sociales, et que l'intégrité territoriale du Maroc restait une ligne rouge intangible. Ainsi, le pari des détracteurs du Royaume a échoué. L'homme qu'ils espéraient instrumentaliser contre l'Etat marocain a refusé d'être un pion entre les mains de l'étranger. Son parcours est devenu une leçon de patriotisme : depuis sa cellule, il a affirmé que protester ne signifiait pas trahir, et que la défense de la dignité sociale ne saurait passer par une attaque contre la patrie. Dans cette optique, une libération de Nasser Zefzafi, dans le cadre d'une décision politique mûrement réfléchie, constituerait une preuve supplémentaire de la solidité des institutions marocaines. Une telle démarche réduirait à néant les dernières cartes du régime algérien, et mettrait en lumière la vacuité d'une propagande qui tente, en vain, de présenter le Maroc comme un pays réprimant ses citoyens. Bien au contraire, un éventuel geste royal serait perçu, sur les plans régional et international, comme un signe de force, de confiance en soi et de capacité à gérer les divergences internes avec sagesse et esprit national. Zefzafi n'a jamais représenté une menace pour l'unité du Maroc. Il est devenu au contraire le symbole de l'échec des manœuvres algériennes et de leurs relais internes. Le jour où il retrouvera la liberté, cela ne sera pas une concession aux pressions extérieures, mais une victoire de plus pour le Maroc, qui prouve encore une fois sa résilience face aux complots et sa fidélité à la voie de la réconciliation, de l'unité et de la justice. Aujourd'hui, la véritable bataille se joue non plus dans les prisons, mais face au discours de haine venu de l'Est. Chaque fois qu'il échoue à ébranler le Maroc, ce discours se replie sur le fantasme de la séparation. La réponse la plus éloquente résidera alors dans des décisions courageuses transformant le dossier Zefzafi en une nouvelle page nationale, confirmant que le Maroc – Roi, peuple et institutions – est invincible, et que son unité demeure éternelle et non négociable.