Sahara marocain : Scénarii pour le dénouement du conflit [INTEGRAL]    Rencontre Trump-Poutine en Alaska : vers un cessez-le-feu rapide en Ukraine ?    Valise diplomatique : L'Algérie fragilise un principe intangible des relations internationales    Défense nationale : la douane au cœur d'une réforme majeure des flux sensibles    EMX Royalty Corporation, spécialiste des redevances minières, conclut un partenariat stratégique au Maroc avec Avesoro    Inclusion économique : Attawfiq Microfinance et le Secrétariat d'état chargé de l'Artisanat et de l'Economie Sociale et Solidaire s'allient    Washington n'imposera pas de droits de douane sur l'or    L'Union européenne recycle à peine un cinquième de ses déchets plastiques    Maroc–Royaume-Uni : Un commerce bilatéral à un niveau record au premier trimestre 2025    La marine indienne conclut la visite de l'INS Tamal à Casablanca par un exercice conjoint    Les incendies font rage dans la péninsule ibérique, un mort près de Madrid    Saison estivale : Des enfants marocains et palestiniens en camp d'été solidaire et divertissant    Hamid Grine et Djamel Kaouane : Deux ex-ministres de la Communication dans le collimateur de la justice    Irak : « panne totale » d'électricité liée à la hausse des températures et de la consommation    80e anniversaire de la victoire de la Guerre de résistance du peuple chinois contre l'agression japonaise : Hommage à l'histoire, inspiration pour l'avenir    Vietnam : Exemption de visa de 45 jours aux ressortissants de 12 pays    CHAN 2024 / Officiel: le Kenya sanctionné après les débordements du Kenya-Maroc    Ballon d'or 2025 : Achraf Hakimi et Yassine Bounou en tête du vote du public    El Jadida : Le 16e Salon du cheval accueille le Title Show des chevaux pur-sang arabes    Décès : L'ancien international Mustapha Tahiri n'est plus    Prépa Mondial U20 : Double confrontation Maroc-Egypte cette semaine    Mondial 2026 : Mexique, Canada et USA promettent une organisation « sûre et exemplaire »    Morocco lends firefighting aircraft to Portugal amid wildfire crisis    RN 27 : la route entre Sidi Kacem et Bab Tissra temporairement coupée    Marruecos acogerá el rodaje de la nueva película de Bollywood «Captain India»    Mel B afirma que su segundo matrimonio en Marruecos «superó las expectativas».    Au Maroc, la High Atlas Foundation développe des vergers communautaires pour préserver les variétés fruitières traditionnelles    Un tribunal portugais ordonne l'expulsion de 38 migrants marocains arrivés sur les côtes de l'Algarve    La BNPJ présente Ibtissame Lachgar devant le parquet du tribunal de première instance    Coup de cœur Tourisme-Ep2 : Le Jardin zoologique de Rabat, une immersion sauvage au cœur de la nature    Le Maroc invité d'honneur du 21e Salon international du livre de Panama    Le Maroc accueillera le tournage du nouveau film bollywoodien «Captain India»    Belgica Biladi : Après Bruxelles, l'exposition itinérante fait escale au Maroc    Journées portes ouvertes SNRT : Chaîne Inter partage son expérience avec les jeunes MRE    Nidal Lahlou : "La vigilance reste de mise"    Maroc émergent : les défis de l'exercice 2026    MAS : un nouveau président et un nouvel élan    Edito. Parce qu'il le vaut bien    Marché boursier : TGCC, valeur la plus plébiscitée    Revue de presse de ce mardi 12 août 2025    Le Festival Voix de Femmes revient à Tétouan pour sa 13e édition    Liberté d'expression et sacralités : l'arrestation d'Ibtissam Lachgar relance le débat au Maroc    L'été dans le Nord. Maroc Telecom électrise les plages    Le Maroc honore de sa présence le salon international du livre de Panama du 11 au 17 août    Nouveau corridor d'Amgala : un pas de géant dans le transport régional    Maroc : Les détenus du Hirak du Rif en grève de la faim en solidarité avec Gaza et le Soudan    Ceuta : Des Palestiniens traversent à la nage pour demander l'asile    Cinéma: Une partie du film bollywoodien « Captain India » tournée au Maroc en 2026    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Polémique sur les films marocains au FIFM : les vérités de Sarim Fassi Fihri
Publié dans Les ECO le 25 - 11 - 2016


Sarim Fassi Fihri, directeur du CCM
«Je pense qu'il serait plus déshonorant pour le cinéma marocain de faire l'objet d'une «discrimination positive» face à de grands films venus du monde entier plutôt que de ne pas être en compétition officielle».
Le verdict vient de tomber comme un couperet. Aucun film marocain ne figure dans la compétition officielle de la 16e édition du Festival international du film de Marrakech. Depuis, la polémique enfle sur la toile. Injustice ou renvoi à une dure réalité, celle du cinéma marocain d'aujourd'hui? Le directeur du Centre cinématographique marocain, Sarim Fassi Fihri, explique la situation.
Les Inspirations ECO: Pourquoi n'a-t-on pas de film marocain en compétition officielle cette année ?
Sarim Fassi Fihri: Il faut d'abord noter que des grands pays de cinéma, qui produisent plus de 100 films par an, ne sont pas présents dans la compétition du festival cette année, à l'instar de l'Italie, de l'Espagne, du Portugal, du Japon, de la Corée du Sud. Cela ne veut nullement dire que ces pays ou que le Maroc n'ont produit que de mauvais films, mais que cette absence s'explique plutôt par le niveau relevé de la sélection de cette 16e édition du Festival international du film de Marrakech. Il ne s'agit nullement d'une première car il y a déjà eu, par le passé, des éditions du FIFM où aucun film marocain n'a figuré dans la compétition officielle. Je vous rappelle qu'en 2013, le Maroc était représenté par «Traitors», film réalisé par l'Américain Sean Bullett; sa «marocanité» était justifiée par le fait que le tournage s'était déroulé à Tanger et que le réalisateur était résident au Maroc. L'an dernier, «Insoumises» de Jawad Rhalib n'avait de marocain que son réalisateur, et les cinq minutes de l'histoire qui se déroulent à Casablanca. Cela ne veut pas dire que ce film n'est pas marocain, mais qu'il n'est pas issu de l'industrie marocaine. Je pense qu'il serait plus déshonorant pour le cinéma marocain de faire l'objet d'une «discrimination positive» face à de grands films venus du monde entier plutôt que de ne pas être en compétition officielle.
Il y a également un souci de timing: plusieurs films marocains en postproduction n'ont pas pu être prêts pour le festival...
Oui , ceux de Noureddine Lakhmari, Narjiss Nejjar, Faouzi Bensaidi, Aziz Salmy, Leila Kilani, Abdeslam Kelai, Daoud Aoulad Essyad.... Le festival de Marrakech est unique par la liberté qu'il offre, aux cinéastes du monde entier, de venir présenter à travers leurs œuvres, leur vision du monde. C'est un événement international, ouvert sur le monde et véhiculant des valeurs de partage et de diversité. Le Maroc, pays hôte de ce festival qui s'est, depuis sa création, positionné comme un événement international, reste malgré tout présent à travers le film Mimosa qui est une coproduction maroco-espagnole sélectionnée cette année dans la compétition coup de cœur.
Est-ce dû à un manque de films marocains distribués au cinéma pendant l'année?
Pas du tout! Je vous invite à regarder le bilan cinématographique 2015, publié par le CCM et disponible sur son site web. Dans la partie dédiée à la distribution vous trouverez qu'en 2015, 60 films marocains ont été présentés dans les salles dont 18 exclusivités. Vous verrez que sur les six premières places du box-office, 4 films sont marocains, dont les deux premiers. Ces 60 films représentent 20% des films exploités au Maroc en 2015, 28,75% de la fréquentation et 23% des recettes...
Il y a clairement un souci de promotion car les films n'ont pas de visibilité. Autre chose: plusieurs artistes se plaignent de la commission qui ne valide pas plusieurs scénarios alors que nous sommes clairement en manque de production au Maroc...
Avec les chiffres que je vous ai annoncés plus haut, vous ne pouvez pas dire que nous sommes en manque de production.
En tant que directeur du CCM et artiste, quel est, selon vous, le souci majeur de la production cinématographique au Maroc?
Le souci majeur de la production est...l'exploitation. Nous avons besoin de plus de salles pour montrer nos films.
Pour en revenir au FIFM, pourquoi avoir choisi de placer le seul film marocain hors compétition?
13 productions marocaines ont été proposées à la compétition officielle pour l'actuelle édition du Festival et un film marocain a été retenu dans la section «coup de cœur» car il a le niveau de la compétition, mais il a fait tous les festivals du monde et est déjà sorti dans un autre pays qui n'est pas le sien: la France.
Tags: FIFM2016 Sarim Fassi Fihri CCM


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.