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Addoha bâtit la formation
Publié dans Les ECO le 27 - 10 - 2011

La fondation Addoha a posé la première pierre de son projet de lancement des centres de formation professionnelle pour les jeunes déscolarisés. Ce projet social vise à «lancer à l'horizon 2016, douze centres de formation dans toutes les villes où le groupe Addoha opère», explique Anas Sefrioui, président de la fondation Addoha. La réalisation du projet se fera en deux étapes. Il faut compter 8 mois pour chaque centre pour la construction, l'équipement et la mise en place des formations. Dans un premier temps, trois centres de formation verront le jour, à Aïn Aouda, puis à Marrakech et à Tanger. D'autres unités suivront à Fès et à Casablanca. Concernant le coût de la construction, «il est de 5MDH par centre hors foncier et aménagement», précise Anas Sefrioui. Il ajoute que «le financement de ces centres, est assuré à 100% par le groupe Addoha».
Quid de la formation ?
D'ici 2016, ces centres vont former 5.000 jeunes dans six branches en rapport avec les métiers du bâtiment (plomberie sanitaire, carrelage et mosaïque, électricité du bâtiment, plâtrie, maçonnerie, ferraillage et peinture). De plus, d'autres cours de langues, de mathématiques basiques, et d'éducation civique seront intégrés dans le programme. Notons que la capacité d'accueil des centres de formation devra s'adapter à la capacité de chaque chantier identifié à absorber des apprentis. Idéalement, le nombre de bénéficiaires est d'une vingtaine d'apprentis par formation. À ce niveau, le type de formation dispensé se distingue par la grande proportion donnée à l'apprentissage sur le chantier. Les apprentis n'effectuent en moyenne que 20% de leur formation sur les bancs du centre de formation. La durée de formation, quant à elle, est de 6 à 9 mois, en fonction des spécialités. Durant cette période, l'apprenti sera totalement pris en charge par la Fondation. Pour assurer une formation de qualité, la Fondation a également signé une convention-cadre avec le ministère de l'Emploi et de la formation professionnelle, ainsi que 3 conventions d'exécution et une convention de validation des acquis. Dans ce sens, «le ministère se chargera de l'identification des équipements et de la sélection des formateurs», précise-t-on au sein du ministère de l'Emploi et de la formation professionnelle.
Cependant, en plus des formateurs qui pourront être des vacataires, des maîtres d'apprentissage, qui sont des professionnels actifs dans les entreprises de construction, seront identifiés et rémunérés pour leurs interventions. Ce sont ces derniers qui superviseront la période d'immersion en entreprise. Le formateur suivra régulièrement l'évolution de l'apprenti. La Fondation aura recours à des ingénieurs et techniciens spécialisés salariés du groupe Addoha qui pourraient, en vacation et en appoint, dispenser des formations au sein des centres de la fondation. Ces ingénieurs n'enseigneront que les matières techniques. De même, la Fondation recrutera des professeurs de langues et de mathématiques basiques, ainsi que d'éducation civique. Pour rappel, la Fondation Addoha a été créée en mai 2011. Son objectif principal, est d'aider des jeunes Marocains déscolarisés à reprendre en main leur destin en leur offrant une formation professionnelle de premier choix.
Farid Yandouz,
DG d'iCompetences (Afrique & Moyen-Orient).
«Une stratégie dédiée aux médias sociaux aide à réconforter ses avantages concurrentiels»
Les Echos quotidien : C'est aujourd'hui que s'ouvre la «Conférence internationale sur l'impact des médias sociaux sur les organisations». Quel est l'impact de ces derniers sur les entreprises et pourquoi devraient-ils être pris au sérieux dans le domaine organisationnel ?
Farid Yandouz : Les médias sociaux sont au centre de notre vie quotidienne. Leur impact - multidimensionnel - est à prendre en considération par les entreprises. En somme, l'influence de ces médias peut se répercuter au niveau interne de l'entreprise, sur les employés par exemple, en agissant sur leur productivité ou leur créativité, mais aussi au niveau externe. Actuellement, les nouveaux médias interviennent sur le business de l'entreprise, son chiffre d'affaires et son image à l'extéieur, que ce soit auprès des ses concurrents ou de ses clients. Toutefois, peu d'entreprises usent de cet outil de manière optimale. Selon la Harvard Business Review, 75% des entreprises ne savent pas où la plupart de leurs clients parlent de leurs marques et de leurs produits et seulement une fraction d'entre elles (7%) sont en mesure d'intégrer les médias sociaux dans leurs activités de marketing. Par conséquent, L'importance pour les entreprises - marocaines en l'occurrence - de s'imprégner des bonnes pratiques internationales à ce niveau là devient évidente. Cela devrait leur permettre de développer, mais également d'affiner leur approche client. Travailler sur une stratégie dédiée aux médias sociaux est un excellent moyen de réconforter ses avantages concurrentiels.
Dans quelle mesure sont-ils devenus «incontournables» dans les stratégies marketing et communication ?
Les médias sociaux représentent un levier de communication externe et interne pour toute entreprise désireuse de mieux vendre l'image de sa marque quel que soit son secteur d'activité. Aujourd'hui, les entreprises marocaines sont appelées à repenser la manière avec laquelle elles se vendent et proposent leur produit aux clients. L'avènement des réseaux sociaux en dehors du cadre privé pousse les entreprises à repenser leur plan marketing, en comprenant en profondeur le comportement de leurs prospects et de leurs clients, grâce aux outils analytiques de ces médias.
La dynamique générée dans le Printemps arabe par les médias sociaux a-t-elle eu un impact sur leur utilisation dans l'entreprise ?
Le Printemps arabe a certainement sensibilisé ou même convaincu les dirigeants que l'impact des ces nouveaux médias est à prendre très sérieusement. Nous avons dépassé le stade de convaincre ces dirigeants d'intégrer les médias sociaux dans leurs stratégies marketing et commerciales. Dorénavant, les discussions et les préoccupations actuelles des chefs d'entreprise tournent autour de la façon efficace et efficiente d'intégrer ces médias sociaux.
Comment se place le Maroc
à ce niveau ?
Nous parlons d'environ 4 millions de facebookers au Maroc. La part de Facebook Maroc dans la population globale du monde arabe est aussi d'environ 12%. Par ailleurs, plus de la moitié des jeunes Marocain(e)s passent 10 heures ou plus sur Internet chaque semaine. Ces statistiques reflètent en partie l'importance des médias sociaux dans la région. Nos intervenants lors du SMI'2011 présenteront des statistiques détaillées sur l'utilisation d'autres réseaux sociaux, à l'instar de Twitter, Linkedin, Viadeo ...
Nous organiserons des conférences et des séminaires de formation qui reflètent des thématiques au cœur des préoccupations et des enjeux auxquels font face les entreprises dans la région. Parmi les prochains rendez-vous : la gestion des communautés virtuelles, la prévention de la fraude dans les télécommunications, la gestion stratégique des portefeuilles des projets et des programmes, la fidélisation des clients et l'analyse du churn. Ces conférences seront organisées dans différentes villes de la région : Marrakech, Dubaï, Istanbul, et Dakar.


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