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L'art cavalier entre dans l'arène
Publié dans Les ECO le 11 - 12 - 2011

On est en juin 2007. Le festival des musiques sacrées de Fès invite l'un des artistes cavaliers les plus célèbres au monde, le Français Bartabas, pour présenter son show au public. Emerveillés, éblouis, les invités du festival sont restés sous le charme de la prestation de ce dernier. Trois ans après, c'est un autre spectacle, d'un autre cavalier -marocain cette fois-ci- qui laissera le public sans voix. Sadek El Bahjaoui, au salon du cheval d'El Jadida avait présenté un show épatant. Installé en France depuis plusieurs années déjà, le jeune Sadek dont le parcours est tout simplement remarquable, a décidé de lancer pour la première fois au Maroc un numéro d'art équestre 100% marocain. «L'idée est née il y a deux ans lorsque je me suis produit au Salon du cheval d'El Jadida. C'était la première fois qu'un Marocain présentait un numéro à lui seul... Le spectacle a été fortement apprécié et là je me suis dit pourquoi ne pas lancer un projet pour développer l'art équestre dans mon pays», nous confie Sadek El Bahjaoui. L'idée prend petit à petit forme et le jeune cavalier réussit à trouver un partenaire financier qui n'est autre que la Sorec (Société royale d'encouragement du cheval).
Durant six mois, Sadek, qui a fait ses armes aux côtés de maîtres mondialement reconnus tels que Bartabas, Fratellini ou Pinto, sillonne les différentes régions du royaume à la recherche de chevaux et de jeunes capables de faire partie du projet pilote de formation d'artistes cavaliers qu'il a initié. «Ma démarche consistait à dénicher des acrobates qui pourraient éventuellement s'adapter facilement avec la formation», précise Sadek. Chose faite ! Il sélectionne six jeunes (âgés entre 15 et 30 ans) dont trois cavaliers débutants et trois acrobates. La formation débute en avril 2011 à Marrakech, qui est le «lieu le plus approprié pour ce genre de formation», ajoute El Bahjaoui. Après six autres mois de dur labeur, l'artiste cavalier et ses élèves montent un spectacle qui a été présenté au dernier salon du cheval d'El Jadida. Un spectacle éblouissant où l'acrobatie et la danse étaient incontestablement les maîtres mots. «Je suis persuadé que les conditions de formation très propices ont aidé les élèves à donner le meilleur d'eux-mêmes. Le résultat est d'ailleurs concret et limpide», tient-il à souligner.
Et après ?
Le pari de cette première phase de collaboration entre la Sorec et Sadek El Bahjaoui est réussi. Mais y a-t-il une suite à ce projet novateur ? «Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'il y aura une suite, mais je ne sais pas encore sous quelle forme... Une réunion aura lieu bientôt avec mon partenaire financier afin justement de discuter de la future étape du projet», nous confie l'initiateur de ce projet pilote. Toutefois, El Bahjaoui préfère ne pas trop s'étaler sur ce point. Le plus important pour lui est d'énumérer les bienfaits socioéconomiques de son projet. Outre la promotion de l'art équestre au Maroc, le projet vise en effet à «donner la chance à des jeunes qui n'ont rien d'apprendre un métier, d'avoir un salaire et ainsi améliorer leurs conditions de vie». En effet, grâce à ce projet, un nouveau métier fait son apparition au Maroc, en l'occurrence l'art équestre «moderne». «Ce que nous proposons est totalement différent de ce qui existe déjà, notamment la tbourida», explique Sadek qui ne compte pas s'en arrêter là. Fort d'un parcours remarquable et d'une expérience très riche, le jeune artiste envisage plusieurs autres projets qui visent justement à développer le secteur. «Ce ne sont pas les idées qui manquent... J'en ai vraiment plusieurs. Mais, je ne veux m'éparpiller pour l'instant. Je préfère mettre l'accent sur ce projet déjà lancé». Qu'en est-il de son rêve de toujours? Sadek répond vite : «Me produire avec mes élèves à l'étranger. Je veux que ce projet arrive à dépasser les frontières et montrer à tout le monde que le Maroc a des artistes cavaliers talentueux». Bon vent !


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