Le démarrage de cette année a été plus dur pour les ménages qu'en 2010. Quelques jours après l'annonce du gouvernement d'une rallonge de 15 milliards de DH du budgte de la compensation, le HCP revient sur la scène et publie un indice des prix à la consommation (IPC) en hausse. Cet indicateur aurait en effet connu une progression de 2,2% en janvier dernier, en comparaison au même mois de l'année écoulée. Cette situation serait le résultat d'une hausse annuelle de l'indice des produits alimentaires de 4,1%. Dans cette catégorie de produits, la progression de l'indice a notamment été impulsée par celle des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées », évaluée par le HCP à un rythme assez marqué de 4,4% sur cette même période. Contrairement à cette tendance, ce rythme en progression de l'indice des prix a été mieux maîtrisé au niveau de la catégorie des produits non alimentaires. Al Hoceima en tête Les statistiques du HCP affichent une quasi-stagnation, avec une variation de 0,7% entre janvier 2010 et janvier 2011. La hausse la plus importante de l'IPC, durant la période prise en compte ici, est relevée à Al Hoceima, avec une variation de 4% entre janvier 2010 et janvier 2011. Cette ville est suivie par Dakhla, où les prix à la consommation ont progressé de 3,9%. Le reste du peloton des villes où la vie a été plus chère en janvier dernier, par rapport à il y a un an, est formé par Settat (3,1%), Tétouan (2,9%) et Béni-Mellal (2,8%). La capitale économique, Casablanca, affiche une progression de 2,4%, de même qu'à Rabat où l'ICP serait monté de 2,1%. L'indice a ainsi grimpé de partout, mais avec des exceptions relatives enregistrées par la ville de Safi (0,7%). Sur la base de tout ce qui précède, les cadres du HCP tablent sur une légère hausse de 1,1% de l'indicateur d'inflation sous-jacente en janvier 2011, par rapport au même mois en 2010. S.F
