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Najib Benamour pour le modèle brésilien
Publié dans Les ECO le 25 - 06 - 2012

Pour soulager la Caisse de compensation, qui plombe les finances publiques, le directeur de la Caisse de compensation, Najib Benamour n'y va pas par quatre chemins. Il prône un système de subvention accompagné par des aides financières non liées, c'est-à-dire, que toute augmentation des prix doit donner lieu à des versements d'argent aux populations pauvres. «Le ciblage par les produits me paraît impossible à mettre en œuvre. Je préfère parler de système de subventions, sachant que je suis contre une augmentation du prix du gaz butane, de la farine et du sucre», a-t-il argué jeudi dernier, dans le cadre d'une conférence, organisée par la Chambre de commerce britannique au Maroc, sur l'impact de la réforme de la Caisse de compensation sur l'économie marocaine. Le sujet est brûlant, c'est le moins qu'on puisse dire. Le gouvernement, dans le cadre de ce grand chantier de réforme de cette Caisse, qui a coûté à l'Etat 52 MMDH en 2011, est sur plusieurs pistes, et en s'inspirant des expériences menées au niveaux national, à l'instar des programmes Tayssir et Ramed, et international.
Tout l'enjeu est de pouvoir prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations pauvres ainsi que la classe moyenne, au bas de l'échelle, qui risque de basculer vers la pauvreté à cause d'une libéralisation, dont les impacts ne sont pas «maîtrisés». À ce titre, Najib Benamour ne cache pas son penchant pour l'expérience brésilienne. «Le modèle brésilien rassemble tous les ingrédients nécessaires à la réussite d'un système de libéralisation. Il est basé sur une aide financière directe liée et une aide financière directe non liée», a-t-il expliqué. En détail, le programme «Bolsa Familia», qui a pour objet de réduire la pauvreté et les inégalités, de rompre le cycle de transmission intergénérationnelle de la pauvreté, est construit autour d'une dotation familiale ciblée et conditionnée par la scolarisation des enfants et le suivi sanitaire. Pour sa mise en œuvre, un transfert monétaire direct est effectué aux familles (la mère) par le biais de cartes de crédit alimentées périodiquement par les pouvoirs publics. Le montant du transfert varie selon le revenu de la famille et du nombre d'enfants avec un maximum de trois enfants bénéficiaires. Il varie entre 18 et 135 dollars américains par mois et par personne.
Ce système de la Bolsa Familia qui, en 2011, s'étendait sur 5.565 villes brésiliennes, bénéficiait à 13 millions de familles avec une prestation moyenne de 62 dollars /mois /famille, et s'appuie également sur d'autres programmes complémentaires, notamment les restaurants et les pharmacies populaires. «Pour pouvoir faire les scorings des populations démunies, il faut commencer par le recensement des populations. Le HCP peut s'en charger», a-t-il insisté. Il est à rappeler à ce titre, que le Maroc s'est déjà engagé dans cette dynamique de ciblage des populations pauvres dans le cadre de certains programmes sociaux. C'est le cas notamment pour le Ramed (Santé), qui concerne 28% de la population, soit 8,9 millions de personnes et pour le programme Tayssir contre l'abandon scolaire. «Pour le programme de lutte contre la pauvreté, un seul organisme doit s'occuper de tout, il faut faire jouer les synergies. Au Maroc, on a une multitude d'organismes, il faut qu'il y ait une centralisation des efforts, car le système est lourd à gérer», estime t-il. Pour l'heure, le gouvernement est à l'étude de plusieurs mécanismes nécessitant des études préalables afin de déterminer le degré de leur efficience et leur adaptation aux tissus économique et social au Maroc.
Point de vue : Najib Benamour, Directeur de la Caisse de compensation
La Caisse de compensation n'a jamais été associée aux décisions d'augmentation des prix des carburants, car la décision est politique. Le rôle de la Caisse se limite à l'octroi des subventions et à l'élaboration des études présentées ensuite aux politiques...Même l'étude élaborée dernièrement par le Conseil de la concurrence sur les produits subventionnés, dans le cadre du système de compensation (pétrole et gaz, farine et sucre) ne porte que sur des propositions. C'est le gouvernement qui prend le bâton par le milieu. C'est lui, qui a toutes les données de la société marocaine pour décider des mécanismes à mettre en place. Je tiens à préciser que cette augmentation des prix de l'essence, du gasoil et du fuel industriel est nécessaire. Elle permet d'économiser près de 5 MMDH sur une enveloppe de 60 MMDH. Seulement, dans le pipe, il n'y a pas d'augmentation à ma connaissance.


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