Un quatrième rapport du GIEC pointé pour ses erreurs l Le débat scientifique n'est pas terminé, il va seulement recommencer sur des bases saines Le groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) admet que l'erreur sur la fonte des glaciers de l'Himalaya, dans un rapport datant de 2007, avait entaché la crédibilité du groupe. Le Guardian, dans un entretien, cite les propos de Rajendra Pachauri, chef du GIEC : «Je pense que cette erreur nous a certainement coûté cher, ça ne fait pas l'ombre d'un doute». Le rapport en question, qui a valu au GIEC le prix Nobel de la paix en 2007, fait état également de catastrophes naturelles et d'ouragans liés au réchauffement climatique. Le GIEC a reconnu il y a une dizaine de jours qu'il s'agissait d'une regrettable erreur provenant de procédures établies qui n'ont pas été correctement suivies. Le rapport du GIEC fait autorité dans la problématique du réchauffement climatique et de ses impacts. C'est dire l'énormité de la bourde couplée au climat de terrorisme intellectuel que faisait régner le GIEC au sein de la communauté scientifique qui s'aventurait à émettre des thèses infirmant le désormais plus célébre faux rapport au monde. Une remise des compteurs à zéro Un fait majeur vient de porter un coup fatal à cette belle arrogance intellectuelle. Il concerne le processus procédural approximatif en vigueur au sein du GIEC. Sans aucune mesure avec la réalité, le GIEC s'est lourdement trompé au jeu des prévisions avec une marge d'erreur dépassant deux à trois siècles en ce qui concerne la fonte des glaces de l'Himalaya. Toutefois, les manquements du GIEC n'instituent pas en vérité scientifique les thèses divergentes. Ils ouvrent cependant une brèche dans ce bouclier d'arrogance scientifique qui prévalait sur le dossier du réchauffement climatique. Une belle occasion pour restaurer un débat scientifique ouvert et digne de ce nom. Le quatrième rapport du GIEC ouvre une autre parenthèse : le «réchauffisme». C'est en substance la plus grande imposture intellectuelle de la science moderne. Jamais, en effet, autant d'argent et d'engagement scientifique et médiatique n'ont été mis au service d'une démarche politique drapée de science. En définitive, le débat scientifique n'est pas terminé, il va seulement recommencer sur des bases saines. D'un autre côté, la prise de conscience de l'action délétère de l'homme sur son environnement a généré un ensemble de pratiques plus responsables et respectueuses de l'environnement.