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Lire ou mourir, il faut choisir
Publié dans Les ECO le 19 - 02 - 2010

Hier, j'ai applaudi chaleureusement, parce que ça méritait des applaudissements, mais, je vous avais bien prévenu, je reprends mes sifflements. D'ailleurs, ça commençait à me démanger sérieusement. Le titre d'aujourd'hui est peut-être excessif, mais c'est mon avis et je le partage. Au début, j'avais pensé à un autre titre, qui paraphrase le titre d'un beau bouquin de mon ami Rida Lemrini, et qui en aurait dit long : «Quels enfants laisserons-nous à notre Maroc ?». Si je reviens de nouveau à la charge à propos de cette question dramatique de la crise de lecture, c'est pour plusieurs raisons. D'abord, c'est un problème qui me tient vraiment à cœur, un cœur déjà pas mal fragilisé par d'autres soucis plus terre-à-terre. Ensuite, comme vous n'êtes pas sans savoir, puisqu'on vous le crie avec toutes les voix, nous sommes en plein Siel, mais qui va dégager ce week-end, en laissant son lot de déceptions, de frustrations, de regrets, d'aigreur, et, surtout, par-dessus le marché, d'invendus. Enfin, la dernière raison que je citerai pour justifier mon insistance, c'est que, mercredi soir, j'ai eu à subir une émission à la télé qui se voulait, j'en suis sûr, informative, instructive, voire éducative, mais qui a été, du moins pour moi, embêtante, endormante, voire assommante. Que mon ami, le grand écrivain et l'immense poète Abdellatif Laâbi m'excuse, mais je me suis demandé ce qu'il faisait vraiment dans cette galère. D'ailleurs, ça se voyait bien dans la gestuelle de ses mains et dans l'intonation de sa voix qu'il n'avait qu'une seule envie, c'est que ça cesse pour qu'il se casse. Sans vouloir être méchant, et tout en l'étant un peu, je vais dire que cette émission ne ressemblait absolument à rien. Certes, comme son nom l'indique, elle était en direct avec nous, mais elle ne différait en rien de celles qui passent en différé. Franchement, à quoi sert une émission en direct, si elle n'arrive pas à intéresser et à interpeller son auditoire ? À rien, sinon à nous pousser vers d'autres cieux plus agréables, ou mieux, à nous renvoyer roupiller dans les bras accueillants de notre belle Juliette – ou de notre beau Roméo – ou, à défaut, dans ceux de la mère Morphée toujours prête à recevoir les pauvres assommé (e)s comme nous. Cette émission, je le dis en toute amitié à qui de droit, et au-delà des qualités indéniables de son sympathique animateur, devrait être revue... à la hausse. Attention ! Il ne s'agit pas de hausser le ton, mais de le changer carrément. Oui, je le répète : ça ronronne et pour moi, comme sûrement pour beaucoup d'autres personnes, quand ça ronronne, ça me fout en rogne.
Et, cette fois-ci, ça m'énerve d'autant plus que ça concernait une belle thématique - la littérature, d'ici ou d'ailleurs - laquelle, si elle n'est pas bien traitée, risque, tout bêtement, d'être rejetée. C'est mon point de vue de simple citoyen un peu taré, et de petit téléspectateur, un peu contribuable. Vous en faites ce que vous voulez, mais permettez-moi de vous raconter une petite anecdote. Comme je vous l'avais annoncé, il y a quelques jours, j'ai été l'invité principal – et unique – d'une émission en direct mardi soir sur une chaîne de télé tunisienne, et ce, pour parler, bien sûr, de moi, mais surtout, d'un livre que je viens de commettre. Je ne vous dis pas l'ambiance qui a régné au studio durant près d'une heure et demie !
Le lendemain, à l'aéroport de Tunis, plusieurs personnes m'ont reconnu et m'ont salué - et ça, ça fait toujours plaisir à mon ego - mais, il y en a eu deux qui m'ont demandé où est-ce qu'ils pourraient acheter mon livre, et ça, pour moi, ça veut tout dire. Voilà, je l'ai dit. Maintenant, que chacun – ou chacune – en tire les enseignements qu'il veut. Bonne lecture et bon week-end.


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