La disparition de Brahim Bassir remonte au 16 juin 1970, une date qui coïncide avec des manifestations à Laâyoune réprimées par les colons espagnols. Un parti catalan demande aux autorités de Madrid de mener des investigations sur le sort de Brahim Bassir. Un activiste saharoui disparu depuis plus de 40 ans au Sahara. La demande émane de la formation de gauche républicaine (ERC). C'est une première en Espagne. Une requête qui rejoint parfaitement la thèse défendue par le CCDH. L'organisme consultatif des droits de l'Homme marocain a fait savoir à la famille du disparu que la vérité sur le sort de Brahim Bassir se trouve bel et bien en Espagne et non au Maroc puisque la disparition du militant saharoui date de la présence de la colonisation espagnole au Sahara. Le CCDH avait invité les autorités de Madrid à la création d'une commission d'enquête conjointe afin de révéler toute la vérité sur le sort du disparu sahraoui. Une figure que se dispute et le Maroc et le Polisario. Récemment, la ville de Tan Tan a abrité une conférence, organisée par la jeunesse de l'USFP, rendant un hommage au combat de Bassir et de Mustapha Ouali Essayed, le fondateur du Polisario. Une autre première dans l'histoire du Maroc moderne. La demande du parti de la gauche républicaine catalane est destinée en premier lieu à servir les intérêts du Polisario sous la couverture de «la récupération de la mémoire historique espagnole». Dans sa demande adressée au pouvoir à Mardid, la formation catalane considère qu'il est temps que «le gouvernement de Madrid réalise un geste en faveur du peuple saharoui et ce en fournissant des informations sur le sort de Bassir». Pour ERC, «le gouvernement espagnol est responsable» dans la dispratition de Bassir. De ce fait, elle souhaite que Madrid prenne les mesures nécessaiares pour la réhabilitation de la mémoire du disparu et de sa famille. Selon une dépêche de l'agence Europa Press, la disparition de Barhim Bassir remonte au 16 juin 1970, une date qui coïncide avec des manifestations à Laâyoune réprimées par les colons espagnols. La même agence, présente Barhim Bassir comme étant à la tête d'une organisation indépendentiste mais pour le maintien de lien avec l'Espagne. Le paradoxe. m.j