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IDE A peine 2% du PIB
Publié dans Le Soir Echos le 22 - 11 - 2010

Les investissements directs étrangers peinent toujours à donner du souffle à l'économie du pays.
L'année 2010 a vu la concrétisation de projets annoncés depuis trois ans.
Le 10 février 2010, la commission des investissements avait approuvé 25 projets de conventions d'investissements et 17 projets d'avenants. Alors que l'année 2010 tire vers sa fin, un retour sur ce qui a été réalisé s'impose de lui-même. Il faut cependant préciser que mis à part quelques nouveaux projets engrangés en 2010, et que l'on peut compter sur les doigts de la main, le reste était constitué de projets qui traînaient pour certains d'entre eux depuis plus de 3 ans. Effet de crise oblige, ces investissements ont été mis au tiroir pour n'en sortir que vers la fin de 2009. A titre d'exemple, le projet «Al Houara» du promoteur immobilier Qatari Diar date de 2007, et il traîne toujours. Le même constat peut être fait pour le projets Tinja du groupe émirati Emaar. Concernant ces deux projets précisément, ce qui peut s'apparenter à un flux d'IDE (Investissements directs étrangers) n'est en réalité qu'un leurre. Et pour cause, les deux promoteurs immobiliers se contentent d'aménager l'assiette foncière pour ensuite mettre en vente des lots de villas aux futurs acquéreurs, qui sont pour leur majorité des locaux. C'est en grande partie de là que vient le financement. Toutefois, la commission ministérielle a tenu à les inclure dans son tableau de chasse, certainement dans le but de garnir une année 2010 qui manquait cruellement d'IDE au premier trimestre. Ce constat n'est pas général.
En effet, Men Atlas, filiale du fonds anglo-luxembourgeois Aerium Atlas Investissement ou encore le fonds d'investissement Sienna qui co-finance quatre projets touristiques dans le nord du Maroc, respectent leur agenda d'investissement. Les investissements espagnols de Ditema et d'Anfa Place ont également bien démarré en 2010.
Une attractivité
à prouver sur le terrain
Manquant cruellement d'IDE depuis la vague de privatisations que le pays a connue ces dernières années, le Maroc peut compter sur les virements des MRE. Ces derniers, selon les estimations de la Banque mondiale, auraient totalisé plus de 52 milliards de DH de virements vers le pays en 2010. De même, les fonds européens impulsés par l'UpM tels que l'IEVP (l'Instrument européen de voisinage et de partenariat) ou de la FEMIP (Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat) qui lui permettent, via le BEI (Banque européenne d'investissement) d'accéder à des lignes de crédits pour ces projets. D'autres institutions à l'image de l'AFD (Agence française de développement) qui consacre 30% de ses engagements dévolus la zone méditerranéenne, et de la BAFD (Banque africaine de développement) soutiennent le Maroc dans ses efforts de développement. Sur un autre registre, les projets des trams de Rabat et de Casablanca et celui du TGV, tous trois concrétisés essentiellement grâce au partenariat avec la France, très active pour garantir du business pour ces fleurons industriels dans le contexte hyper-concurrentiel qui régit les échanges internationaux désormais, représentent presque 40% du total des IDE approuvés par la commission ministérielle au titre de l'année en cours. Pour revenir aux projets réalisés sur le terrain, selon le canevas d'investissement diffusé par l'AMDI (Agence marocaine pour le développement des investissements), 45% de ces investissements seraient des IDE. Ce qui représente un montant de 14,4 milliards de DH. Comparée à 2007, l'année de référence, qui a chiffré des IDE flirtant avec les 22 milliards de DH, 2010 fait moins bien avec quelque 35%. Cela, àen supposant que tous les IDE indexés dans le communiqué de presse de la commission ministérielle des investissements ont été concrétisés. Même avec ce constat, les IDE ne représenteraient qu'à peine 2% du PIB marocain. Pour devenir le signe d'une réelle attractivité vis-à-vis de l'investissement international, le ratio IDE/PIB doit s'établir de manière régulière à l'intérieur d'une fourchette variant de 5% à 10%. Ce qui, «basiquement», traduit la difficulté pour le Maroc à utiliser les IDE comme source de financement de l'économie.


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