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Les noms des tempêtes
Publié dans Le Soir Echos le 04 - 03 - 2010

A chaque instant sur Terre, plusieurs tempêtes se forment en même temps, ensuite elles  se déplacent sur de grandes distances. On ne peut donc pas les désigner par une date, ni par un lieu. Il reste alors deux choix aux météorologues pour identifier ces phénomènes : leur donner une série de numéros difficiles à mémoriser, ou leur donner un nom. Les noms doivent répondre à certains critères : être inscrit au registre des prénoms «acceptables», sans trait d'union ni de caractères spéciaux…
Depuis 2004, les étudiants de l'institut de météo de Berlin  proposent de baptiser une tempête: 199 euros pour une dépression, 299 euros pour un anticyclone.
Le fait de donner un nom aux cyclones tropicaux et aux tempêtes remonte au 18ème siècle. Cela répond à un besoin de différencier chaque événement des précédents. Les Espagnols donnaient aux cyclones le nom du
saint-patron du jour, ce qui pouvait créer des doublons. La première utilisation de noms de personnes remonte au 20ème siècle, lorsqu'un météorologue australien, Clement Lindley Wragge, a commencé à associer aux cyclones des prénoms de femmes, des noms de politiciens qu'il n'aimait pas, des noms historiques et de la mythologie.
Jusqu'en 1979, les tempêtes du bassin atlantique étaient baptisées exclusivement avec des noms féminins, une situation qui a changé après les critiques des mouvements fémininistes. Depuis, les ouragans sont baptisés alternativement avec des prénoms masculins et féminins.
Dans l'Atlantique nord, un système de listes a été établi avec des prénoms français, anglais et espagnols. Ce système se base sur un cycle de 6 ans et comprend donc six listes. Les années paires débutent par un nom masculin et les années impaires par un nom féminin. Ces listes prévoient 21 noms courants de A à W, sans le Q ni le U. Pour les années «riches» en cyclones, comme 2005, 27 cyclones; il est prévu d'utiliser l'alphabet grec une fois la liste épuisée.
Le Pacifique Nord-est utilise un schéma identique mais avec ses propres noms. Les noms peuvent être retirés de la liste en cas de dommages exceptionnels, comme l'ouragan Kenna de 2002, mais c'est assez rare.
Les listes du centre-nord du Pacifique ne sont pas annuelles et se basent sur l'alphabet hawaiien. Dès qu'une liste est épuisée, le Central Hurricane Pacific Center passe à la suivante. Le dernier cyclone retiré de cette liste est Loke (2006).
Les 14 nations du Pacifique Nord-ouest utilisent des noms soumis par leurs soins qui ne sont pas nécessairement des prénoms et ne sont pas classés par ordre alphabétique. Dans cette liste Tenbin est suivi de Bolaven car Japon est suivi de Laos.
Dans l'Atlantique-Nord, depuis 2004, les étudiants de l'institut de météorologie de Berlin  proposent au public d'adopter une tempête en la baptisant. Ils sensibilisent l'opinion à la météorologie tout en finançant les programmes de recherche et d'observations météo. Car baptiser une tempête de l'Atlantique nord à un prix: 199 euros pour une dépression, 299 euros pour un anticyclone, qui sont aussi nommés.
Dans l'Atlantique Nord, on retire en moyenne un nom par saison. Certaines années, aucun n'est retiré, mais en 2006, cinq noms l'ont été. Il peut cependant arriver que des noms soient réutilisés car remis en liste après réévalutation, comme Carol et Edna. D'autres ont été remis en liste mais pas réutilisés, comme Hilda et Janet.
On ne peut nier l'efficacité de ce système de noms car la plupart du temps, lorsque l'on parle de Katrina, l'un des ouragans les plus puissants qui a plongé la Louisiane et la Nouvelle-Orléans dans la désolation en 2005, les gens savent de quoi il retourne. Katrina a d'ailleurs été retirée des listes, ce qui ne peut se faire qu'à la demande d'un pays.
Et pourquoi Xynthia qui a ravagé l'Europe de l'Atlantique Nord ? Ce sont les météorologues allemands qui ont baptisé cette tempête ainsi, son nom sera probablement retiré des listes comme celui des tempêtes les plus puissantes.


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