Le jeune rappeur Salim Laguili vient de lancer une nouvelle chanson «Rachwa». Un single en darija qu'on peut écouter sur toutes les ondes des radios marocaines a partir du mois d'avril. Inspirée des problèmes de la société marocaine, «Rachwa» véhicule une idée qui sert de toile de fond à une réflexion sur la corruption. «Ce fléau qu'est la corruption reste malheureusement un tabou dans notre société. Peu de gens le prennent au sérieux. C'est pourquoi j'ai décidé de l'aborder dans ma première chanson afin de sensibiliser les jeunes de mon âge quant à sa gravité», affirme Salim Laguili. Très plébiscité par les jeunes, le rap reste le meilleur moyen pour Salim pour exprimer ses idées. Ce genre musical s'impose aujourd'hui à l'échelle planétaire, abordant des thèmes engagés. «En choisissant le rap, j'étais sûr que mon message et mes idées seront plus accessibles pour la jeunesse marocaine». «En choisissant le rap, j'étais sûr que mon message et mes idées seront plus accessibles pour la jeunesse marocaine», explique le jeune artiste. Pour cette première chanson dont le vidéo clip sortira fin avril, Salim Laguili a collaboré avec le parolier Abdessalam Damoussi et DJ Van «Avec Damoussi et DJ Van, nous sommes en train de préparer toute une série de chansons qui dénoncent les problèmes qui gangrènent notre société. En effet, ma deuxième chanson s'attaquera à un autre sujet tabou notamment la santé mentale au Maroc», ajoute le chanteur. Personnage de scène porté par la fantaisie conviviale, le sens du rythme et des refrains, Salim Laguilli, avec des mots justes et des convictions imprégnées de valeurs humaines, n'aura de cesse d'œuvrer pour l'harmonie d'un ordre sociale et surtout moral.
