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Un budget sur fond d'incertitudes | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 08 - 10 - 2012

Selon l'économiste Mohamed Chiguer, l'exercice 2013 ne connaîtrait pas de véritables changements, vu que l'amorce des grandes réformes est programmée pour l'année prochaine. Déjà, un taux de croissance de 4,5 % et un déficit budgétaire contenu à 4,8 % révèlent que l'exercice prochain n'est pas de tout repos pour le gouvernement.
Moins de postes budgétaires sont prévus au titre de l'exercice 2013. Bien que Baraka parle de «nouveaux dispositifs pour renforcer le contenu de la croissance en emploi».
2013 n'est-elle qu'un prolongement de «l'année transitoire 2012» ? En tout cas, les grands axes du projet de loi de Finances 2013 présenté jeudi dernier à Marrakech, en Conseil des ministres présidé par le souverain laissent dégager que l'exercice prochain n'est pas de tout repos pour le gouvernement Benkirane. Il en ressort trois indicateurs macroéconomiques, des signes annonciateurs que l'on s'oriente non pas vers un plan d'austérité comme pourraient le concevoir certains mais plutôt vers une approche de maîtrise et de rationalisation des dépenses.
Une économie «métaphysique»
À la clef, un taux de croissance de 4,5 % et un déficit budgétaire contenu à 4,8%. Le troisième est «le maintien» des avoirs extérieurs à 4 mois d'importations des biens et services, comme l'a déclaré à la MAP le ministre de l'Economie et des finances, Nizar Baraka. Ce terme « maintien » recouvre plusieurs lectures et interprétations. D'abord, il est fort probable que le déficit extérieur garde la même cadence de détérioration que celle de 2012 (8 à 9 % de déficit), étant donné la forte dépendance et la faible résistance de l'économie nationale face aux aléas exogènes. «J'ai l'impression que notre économie est une économie métaphysique. Elle dépend majoritairement de facteurs exogènes : prix des matières premières à l'international, recettes touristiques, ventes de phosphates, transferts des MRE…. Sans oublier l'impact de la zone euro », commente l'économiste Mohamed Chiguer. Suite à quoi, contenir le déficit budgétaire à 4,8 % n'est pas sans «étonner» l'économiste. «Ça m'étonnerait que le gouvernement puisse ramener le déficit budgétaire à 4,8 %», précise-t-il. Maintenir les réserves de changes à un niveau très proche du seuil d'alerte (3 mois d'importations) informe également sur la continuité des tensions sur les liquidités bancaires. «L'Etat fera certainement recours à la ligne de crédit de précaution du FMI de 6,2 milliards de dollar pour amortir les pressions de liquidités», prévoit l'économiste. Une situation qui ne manquerait pas de gêner le jeu d'équilibriste de la banque centrale, qui reste confiante quant à la maîtrise de la spirale inflationniste en dessous des 2 %. La dernière décision de la banque des banques d'intervenir au niveau des réserves obligatoires plutôt que sur le taux directeur renseigne sur la pression exercée sur le cash et non pas sur les crédits. S'agissant de l'évolution de croissance, Chiguer pense qu'arriver à un taux de 4,5% dépend fortement de la bonne volonté du ciel(pluie). Car le rythme de croissance économique dépend non seulement des activités non agricoles mais aussi et surtout de la valeur ajoutée agricole, quoi que l'on puisse dire.
Fiscalité quand tu nous tiens !
Les aspects fiscaux restent la grande valeur ajoutée d'une loi de Finances. Pour le PLF 2013, rien ne filtre encore. Contacté par le Soir échos, Driss Azami El Idrissi, ministre chargé du Budget, est resté injoignable. 2013 sera, de l'avis de Chiguer, l'année d'amorce des grandes réformes à l'exemple du lancement du processus de réforme de la loi Organique relative à la loi de Finances.
Ce qui veut dire qu'il ne faudrait pas s'attendre à de grandes choses. L'effet serait très limité, pour ne citer que l'exemple du projet d'imposition de la richesse qui s'est envolé en éclats. Déjà les Assises de la fiscalité, occasion de mûrir la réflexion sur la réforme de ce grand chantier, sont prévues pour le mois de février prochain. Fait marquant : la fiscalité agricole, puisque la quasi-défiscalisation, suite à la décision royale, prendra fin au 31 décembre 2012. Reste donc à savoir comment adapter les revenus agricoles au nouveau contexte en matière de plan fiscal et de cadre réglementaire.
Compensation, le vrai casse-tête
Selon Chiguer l'exercice 2013 ne connaîtrait pas de véritables changements en matières de compensation, du fait que ce n'est que le début de la réforme. Suivant les déclarations officielles, le gaz, le fuel industriel ou encore le sucre sont les premières cibles. Quels mécanismes de ciblages et quelles mesures de décompensations seraient mises en place ? La grande question, dans l'attente de l'approbation du PLF 2013 par le Conseil des ministres et son dépôt éventuel au Parlement à partir de la troisième semaine du mois courant. À noter enfin que du côté emploi public, il faudrait souligner le fait que le temps est à serrer les ceintures. C'est dire moins de postes budgétaires au titre de l'exercice 2013 sont prévus. Pour la simple raison que la masse salariale a atteint des seuils intolérables (près de 12 % du PIB). Bien que Baraka parle de «nouveaux dispositifs pour renforcer le contenu de la croissance en emploi».
Fort contenu en social
Amélioration de la bonne gouvernance, rétablissement des équilibres macroéconomiques et financiers, régionalisation avancée, réforme de la justice… les grandes priorités.
Selon la MPA, le projet de loi de finances a réservé une place spéciale au social, à travers la facilitation de l'accès aux services de base (santé, logement,scolarisation), le renforcement des mécanismes de solidarité et l'amélioration des conditions de vie de la population, notamment en milieu rural et dans les zones enclavées. Et ce, à travers le renforcement des ressources du Fonds d'appui à la cohésion sociale, le Fonds de développement rural et des zones de montagne et le Fonds de Solidarité habitat.
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