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Le FNAP retrouve son éclat
Publié dans Le Soir Echos le 23 - 07 - 2013

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son petit budget qui ne dépasse guère les 5 millions de dirhams, le Festival National des arts Populaires à sa 48e édition aura tenu toutes ses promesses. Cinq soirées durant, le public a vu défiler plus de 35 ensembles dont 21 troupes populaires représentatives de l'ensemble des régions du Maroc. Il faut dire que c'est le plus ancien festival de l'histoire moderne du Maroc. En dépit des difficultés qui l'ont vu s'arrêter entre 1996 et 1998, ce festival a fait preuve de longévité qui lui donne une crédibilité indiscutable. Depuis 1960, il est devenu en quelque sorte un réceptacle conservateur d'un patrimoine souvent immatériel et peu codifié. Une chose est sûre c'est que ce festival qui se déroule sur la scène mythique du palais Al Badii de Marrakech et celle du théâtre royal, est devenu une véritable institution dans le paysage événementiel et culturel dans notre pays. La programmation du FNAP n'a pas déçu, par son souci de conservation du patrimoine national dans ses représentations les plus respectueuses de la tradition, mais aussi par sa capacité à faire découvrir d'autres traditions, d'autres styles musicaux qui enrichissent la diversité dans l'événement. Des troupes venues d'Espagne, de Corée du Sud ou d'ailleurs ont donné à l'événement une portée plus culturelle, plus ouverte sur l'Autre. Sur une mise en scène signée Zineb Smaiki, les spectacles du palais Al Badii ont voulu rendre hommages aux artistes femmes qui ont toujours donné un éclat à l'art traditionnel sans pour autant y gagner grand-chose en notoriété. Une attention bien méritée à des artistes talentueuses et dévouées qui forcent le respect autant par la présence scénique que par la puissance d'une voix, la grâce d'un pas de danse, l'harmonie d'une chorégraphie... Quant à l'autre site du festival, c'est l'amphithéâtre en plein-air du Théâtre royal de Marrakech qui a accueilli une programmation plus éclectique, passant du spectacle flamenco, au guignol coréen en passant par le Malhoun citadin bien de chez-nous ou encore l'effervescence de l'Orchestre Nationales de Barbès. La diversité des spectacles n'avait d'égal que la qualité des artistes invités à présenter leurs œuvres devant un public chaleureux et ouvert à de nouvelles expériences avec des cultures souvent peu connues La crédibilité du vétéran des festivals du Maroc a été d'ailleurs reconnue à l'international par son inscription au Forum Européen des Festivals de Musiques du Monde. Cette reconnaissance ouvre au FNAP l'accès à un réseau qui attire plus de 3 millions de visiteurs dans plus de 20 pays dans le monde. Une occasion de plus pour cet événement pour prendre la place qu'il mérite en tant que vitrine de l'art traditionnel marocain mais aussi un pont bâti avec d'autres civilisations, et d'autres conceptions de la beauté.
Un patrimoine immortel
Les organisateurs du FNAP ont annoncé qu'ils entendent l'agrandir, en améliorer l'organisation et le rayonnement à l'international pour atteindre l'excellence pour son 50e anniversaire. Ils affichent l'intention d'en faire un instrument de préservation d'un patrimoine immatériel si fragile et œuvrent à sensibiliser les différents intervenants politiques, économiques et sociaux sur le danger de la déperdition d'un patrimoine si précieux. Etant donnée la richesse de son champ d'action, et l'importance de préserver des arts qui font notre identité à la fois unique et plurielle, ce Festival devrait avoir une visibilité plus importante, des moyens humains et techniques plus conséquents, un soutien de la part de tous les acteurs de la ville de Marrakech mais aussi celle du ministère pour en faire un espace d'échange et d'enrichissement culturel notamment en ces temps de mondialisation et de standardisation des modes de vie qui menace les cultures et les identités qui ne font rien pour se conserver et se perpétuer.
C'est donc la conjonction des efforts qui pourra donner au FNAP la place qu'il mérite sur la scène nationale et au-delà. La fondation du festival se doit aussi de réfléchir à la pérennisation de ses arts populaires par un travail de codification, d'enseignement et de recherche historique afin de remplir sa fonction culturelle loin du folklorisme réducteur et de l'aspect purement touristique de ce genre d'événement.


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