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La formation d'un Roi
Publié dans L'observateur du Maroc le 29 - 06 - 2012

Les Marocains ont un lien particulier avec la famille royale. Quelles que soient leurs convictions politiques, c'est avec tendresse et affection qu'ils suivent la marche vers l'âge adulte des princes et princesses, comme s'il s'agissait de leur propre famille.
C'était vrai il y a 40 ans, c'est encore vrai aujourd'hui. Dans tous les milieux, c'est avec fierté qu'ils parlent des prouesses du prince héritier Moulay El Hassan lors de la cérémonie des remises de prix au collège royal. Ils l'ont vu psalmodier le Coran, déclamer des poèmes. Ils le savent polyglotte et le devinent espiègle comme tous les enfants de son âge, actif, épanoui.
Les citoyens savent que la formation académique n'est qu'une partie de l'éducation et de la formation de celui qui est destiné au métier de Roi. Depuis Feu Hassan II, cette formation est scrutée par le peuple, dans une osmose visible à l'oeil nu, inexplicable autrement que par le poids de l'Histoire. Mais la formation académique a son importance.
Le Prince héritier et ses camarades de classe reçoivent un enseignement qui allie la tradition, le Coran et l'Islam avec l'ouverture aux cultures étrangères, aux langues, aux lettres et à la connaissance des sciences exactes. L'institution monarchique a toujours été prescriptrice. Le Palais a de tous temps montré l'exemple. C'est Feu Mohamed V qui a scolarisé ses filles, les a dévoilées, leur a assigné des missions publiques, lançant le processus d'émancipation de la femme marocaine, oeuvre que son petit-fils poursuit avec l'engagement qu'on connaît.
L'enseignement proposé au prince héritier, à sa soeur Lalla Khadija, est celui vers lequel devrait tendre l'éducation nationale. Celle-ci limite ses ambitions, pour le primaire, à apprendre à lire, écrire et à compter et elle n'y arrive même pas. Les hommes politiques continuent à ressasser le débat abscons sur l'arabisation, comme si le fait de maîtriser les langues étrangères, de connaître les autres cultures devait nécessairement aboutir à une altération de l'identité nationale.
Le citoyen marocain de l'avenir ne sera pas un reclus d'une identité fermée, craintive et donc castratrice, mais un Marocain fier de ses racines, ouvert sur le monde, respectueux des autres, mais viscéralement attaché à son identité profonde. La géographie, l'histoire, l'exigent. L'éducation académique du prince héritier doit servir de guide pour la formation de tous les enfants marocains.
Nous devons donner à l'école publique les moyens de cette ambition. Tous les Marocains en ont rêvé pour leurs enfants en voyant, leur prince héritier à la télévision. Leur fierté n'avait d'égal que l'espoir de voir évoluer leur école.


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