Un nouveau directeur général des risques à la BCP    Finale Coupe Intercontinentale : Le PSG sacré au bout du suspense face à Flamengo    CAN 2025 : Achraf Hakimi manquera le match d'ouverture    Anass Salah-Eddine affiche sa fierté et son ambition avant la CAN 2025    CAN 2025 : Yassine Bounou évoque une édition « spéciale » à domicile    Moscou nomme un nouveau Consul général à Casablanca    Warner Bros. Discovery rejette l'offre de Paramount et privilégie Netflix    Les Oscars : Fin de l'ère ABC, l'Académie choisit YouTube à partir de 2029    Liban : Le Hezbollah refuse de déposer les armes    Akhannouch préside la présentation du Plan stratégique de la SONARGES    Maroc–Guinée : Quand la coopération Sud-Sud se traduit en réformes concrètes    Sahara : Akharbach alerte sur une "guerre informationnelle" et plaide pour "action coordonnée"    Nairobi: Le Maroc prend part à la 11e session ordinaire du CTS de l'UA sur la Justice    Jamal Sellami : « Affronter le Maroc, une étape marquante de ma carrière »    Météo : Temps froid, neige et averses jusqu'à samedi au Maroc    Statistiques de lutte contre la criminalité : Hausse continue du taux de répression et recul des indicateurs de criminalité avec violence    Pékin–Abou Dhabi : le pari stratégique d'une confiance durable    Gaza : Les pluies torrentielles ont fait 12 morts    Doha : 11e session de la Conférence des Nations Unies contre la corruption    CAN 2025 au Maroc : Un guide pour les fans avant le coup d'envoi    RAM et Malaysia Airlines unissent leurs réseaux    Maroc-Mauritanie: vers le renforcement de la coopération en matière de décentralisation et d'aménagement territorial    With ONMT, Ryanair opens its 5th base in Morocco    Maroc : les dépôts auprès des banques en hausse de 7,1% à fin octobre (BAM)    Intempéries aux Etats-Unis : près de 300.000 foyers privés d'électricité dans l'Etat de Washington    Soukayna Benjelloun condamnée à trois mois de prison, son ex-mari écope d'une peine avec sursis    The Best FIFA 2025 : Achraf Hakimi dans l'équipe type    La Fondation Mohammed V lance l'opération «Grand Froid» dans 28 provinces    Jaylann, L'Artiste et Angélique Kidjo interpréteront la chanson officielle de la CAN 2025    Forbes Afrique nomme les ambassadeurs les plus influents du Maroc en matière de soft power    Extrême climatique : chronique d'une vulnérabilité révélée    Huiles végétales : pourquoi la transformation et l'usage font toute la différence    Températures prévues pour jeudi 18 décembre 2025    Rabat et Ouagadougou scellent de nouveaux accords    CNDH : les droits humains face aux défis de l'intelligence artificielle    Edito. La 5G, un tournant à ne pas rater    GWM renforce sa présence sur le marché marocain avec 4 nouveaux modèles    Togo : L'Ekpésosso, symbole vivant de la culture guin, honoré par l'UNESCO    Ferhat Mehenni écrit : le droit du peuple kabyle à l'autodétermination    Lors d'un événement artistique à Rabat... l'ambassadrice de Croatie salue la coexistence religieuse au Maroc    CAN 2025: Le Maroc dispose de solides arguments pour le sacre    AHMED    Sothema renforce son pôle hémodialyse avec Soludia    Revue de presse de ce mercredi 17 décembre 2025    USA : Trump impose des restrictions d'entrée aux ressortissants de sept nouveaux pays    L'éducation au cœur des priorités... la Chine trace les contours d'une nouvelle approche de l'éducation morale des enfants    Achraf Hakimi et Hassan Hajjaj ouvrent le café éphémère «Juj» à Casablanca    Bureau Marocain Droits d'Auteur : Des élections bouclées, entre espoirs et critiques du milieu artistique    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Netanyahou accepte un Etat palestinien à des conditions rejetées par l'autre camp
Publié dans L'observateur du Maroc le 16 - 06 - 2009

Le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a proposé dimanche 14 juin la reprise immédiate et sans condition préalable des négociations de paix avec les Palestiniens, évoquant pour la première fois l'idée d'un Etat palestinien, mais à des conditions immédiatement rejetées par l'autre camp.
Il a "fermé la porte à des négociations sur le statut final" des Territoires, a réagi Saeb Erekat, influent conseiller du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Barack Obama a salué comme "un important pas en avant" l'appel de Benjamin Nétanyahou à la création d'un Etat palestinien indépendant, selon le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs.
"Entamons des négociations"
"Je m'adresse à vous, voisins palestiniens, et à la direction de l'Autorité palestinienne: entamons des négociations de paix immédiatement, sans conditions préalables", a déclaré Benjamin Nétanyahou dans un grand discours sur ses intentions pour la paix et la sécurité au Proche-Orient. Et d'ajouter, à l'intention de ses voisins arabes: "Faisons la paix. Je suis prêt à vous rencontrer n'importe quand, n'importe où, à Damas, Riyad, Beyrouth ou Jérusalem".
"Israël respecte les accords internationaux et attend de toutes les autres parties qu'elles respectent leurs obligations également", a-t-il affirmé. Il a été chaudement applaudi par son public à l'université Bar-Ilan, dans la banlieue de Tel Aviv (ouest), bastion de la droite nationaliste israélienne, alors que deux petits groupes manifestaient devant l'entrée de l'établissement.
Conditions strictes
Précisant sa vision de l'avenir de la région, Benjamin Nétanyahou, soumis à une très forte pression des Etats-Unis, a admis pour la première fois l'idée d'un Etat palestinien mais y a posé des conditions strictes.
"En cas d'accord de paix, le territoire sous contrôle palestinien doit être désarmé, et Israël avoir de solides garanties de sécurité", a-t-il dit. "Si nous avons cette garantie de démilitarisation et les arrangements nécessaires de sécurité pour Israël, et si les Palestiniens reconnaissent Israël en tant qu'Etat du peuple juif, nous serons disposés, dans le cadre d'un véritable accord de paix, à trouver une solution pour (la création) d'un Etat palestinien vivant aux côtés de l'Etat juif", a ajouté le Premier ministre. "Ma vision, c'est qu'il y a deux peuples libres vivant côte à côte, chacun avec son propre drapeau et son propre hymne national."
Jérusalem
Il a par ailleurs réaffirmé la souveraineté d'Israël sur Jérusalem, déclarant que "la capitale d'Israël resterait unie", alors que les Palestiniens voudraient faire des quartiers arabes de Jérusalem-Est, capturés et annexés lors de la guerre des Six-Jours en 1967, la capitale de leur futur Etat indépendant.
Résistant à la pression de Washington, Benjamin Nétanyahou a aussi refusé le gel immédiat des constructions dans les colonies existantes de Cisjordanie, sur des terres revendiquées par les Palestiniens. Près de 300.000 Israéliens vivent en Cisjordanie et 180.000 à Jérusalem-Est. "Nous n'avons pas l'intention de construire de nouvelles implantations de peuplement ou de réquisitionner des terres pour agrandir des colonies existantes", a-t-il seulement dit.
Droit au retour
Il a en outre exclu le retour des réfugiés palestiniens en Israël, condition posée par les Palestiniens qui considèrent que ceux qui ont fui la guerre de 1948-49 après la création de l'Etat hébreu, ainsi que leurs descendants, soit des millions de personnes au total, ont le droit d'exiger la restitution de leurs logements.
Le discours d'une demi-heure de Benjamin Nétanyahou, diffusé à la télévision, a immédiatement été dénoncé par des responsables de l'Autorité palestinienne. Saeb Erekat a demandé "au monde de ne pas se laisser duper par son utilisation du terme d'Etat palestinien parce qu'il l'a défini en déclarant Jérusalem capitale d'Israël, en disant qu'il n'y aurait pas de négociation sur les réfugiés et que les colonies seraient maintenues".
"?a ne suffit pas"
Un autre conseiller, Nabil Abou Rdeneh, en a appelé aux Etats-Unis. "Ce qu'il (Nétanyahou) a dit aujourd'hui ne suffit pas pour entamer un processus de paix sérieux", a-t-il ajouté. Benjamin Nétanyahou a été critiqué dans son propre gouvernement, une large coalition comprenant des partis religieux opposés à l'indépendance palestinienne, et que les signes d'ouverture inquiètent. Du coup, les spéculations vont bon train sur une éventuelle alliance de Benjamin Nétanyahou avec l'opposition centriste de Kadima, le plus gros groupe parlementaire, en cas d'effondrement de la coalition au pouvoir. Kadima dément toute tractation secrète avec le Premier ministre.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.