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Sécheresse. Plus de pastèque ni de melon à Guelmim
Publié dans L'observateur du Maroc le 26 - 01 - 2023

A Guelmim, l'alerte de la pénurie d'eau a été lancée depuis plusieurs années. Aujourd'hui, la situation devient inquiétante. Afin de minimiser les dégâts, depuis le 20 janvier, les autorités locales ont décidé de suspendre la plantation de pastèques et de melons au niveau de la province. « Cette décision a été prise en raison de la pénurie de ressources en eau que connait actuellement la province résultante de la succession des années de sécheresse et des faibles pluies », expliquent les autorités.
Guelmim est réputée pour être l'une des principales régions productrices de pastèque et de melon. La rareté des pluies dans cette région et la multiplication des puits creusés sans études préalables ont causé l'assèchement des ressources en eau. Le bassin du Draa Oued Noun a connu durant l'année hydrologique 2020-2021 un déficit de 26% au niveau des précipitations. La période allant du 1er septembre 2021 au 14 juillet 2022 a été marquée, au niveau de ce bassin, par un déficit pluviométrique d'environ 48%. Les besoins actuels en eau au niveau de la région s'élèvent à 97,6 millions de m3 d'eau d'irrigation et à 22,13 millions de m3 d'eau potable. On note aussi un manque d'infrastructures d'irrigation. La volonté est de mettre en place des infrastructures adéquates en la matière. En attendant, il a été décidé de prendre des mesures temporaires pour protéger les ressources en eau comme la suspension des autorisations pour creuser des puits destinés à irriguer de nouvelles cultures ou encore l'interdiction temporaire de certaines cultures.
Cultiver de la pastèque et du melon nécessite beaucoup d'eau. C'est un fait. Ces cultures figurent en effet parmi les cultures les plus gourmandes en eau. Selon les spécialistes, la production d'un hectare nécessite entre 4.000 et 6.000 mètres cubes d'eau par an. La mise en application de cette décision pénalisera les agriculteurs de la région. Les producteurs sont en colère. «Qu'allons-nous faire alors ? On nous oblige d'abandonner cette culture, mais quelles sont les alternatives prévues?», s'interroge l'un des agriculteurs. Pour Jalil Rassou, militant associatif issu de la région de Tata où l'interdiction des mêmes cultures a été décrétée depuis quelques mois, ce genre de décision impacte lourdement les agriculteurs. Il ajoute que les autorités optent pour la facilité au moment où il serait plus judicieux de recourir à des moyens comme l'infiltration des eaux de ruissellement, la construction de nouveaux barrages...l'idéal serait, selon le même professionnel, d'accélérer l'investissement dans les infrastructures d'irrigation nécessaires et promouvoir des pratiques agricoles durables.


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