Le 7 mai, au Vietnam, on célèbre la victoire sur l'armée française, lors de cette bataille mémorable de Dien Bien Phu. Le Vietnam a gagé sa guerre, il n'en parle que pour marquer l'histoire mais ne demande rien à personne. En 71 ans, il s'est occupé d'économie et de développement. En 71 ans, l'Algérie n'a pas bougé. Dans ses relations internationales, elle n'a que deux leviers, les hydrocarbures et les martyrs. Economiquement c'est un pays défaillant qui finance la moitié de son budget via la planche à billet; qui regarde sa monnaie dégringoler sachant que l'essentiel des transactions de change se font au marché noir. Les recettes en devise proviennent à 99 % du pétrole et du gaz. Le pays n'a rien d'important à exporter à part quelques matières que les acquéreurs peuvent trouver n'importe où. L'industrie technologique est inexistante alors que le Vietnam a fait sa place dans la voiture électrique et les technologies avancées. Et même l'espace. Un pays travaille, l'autre pleure. L'Algérie a toujours vécu par le chantage. Après la France, c'est le Maroc qui en subit les effets pernicieux. Alors que le Vietnam s'est concentré sur son développement et sur son avenir dans un monde qui change sans cesse, l'Algérie passe son temps à fomenter des troubles chez les voisins. Elle est tellement absorbée par sa besogne qu'elle oublie de fournir à son peuple les biens de consommation de première nécessité. Après 63 ans d' « indépendance », les Algériens font la queue pour tout, lait, farine, huile et quand ils veulent célébrer la grande fête religieuse du sacrifice, ils doivent déposer une demande de participation au tirage au sort pour acheter un mouton. Dans des endroits, il y a eu 1200 demandes pour 120 moutons disponibles au tirage. Ce n'est pas de chance qu'ils ont besoin, mais d'un sacré miracle. Un crime contre la dignité humaine. Et au milieu de toute cette humiliation, le pouvoir militaro-mafieux occupe tout son temps et son énergie à exiger des excuses de la France pour des faits, encore à prouver, relatifs à la guerre. C'est toujours dans ce cadre que l'Algérie prétend défendre le droit des Palestiniens à un Etat indépendant. Du pur chantage encore une fois. Sans rien mettre sur la table, sans bouger le moindre tank, l'Algérie parle comme si le sort des Palestiniens et des Israéliens était entre ses mains. La vérité c'est que personne ne se soucie de ce que déclarent les officiels algériens sur le sujet. Et cela a été prouvé. Le monde rit encore lorsque le président Abdelmajid Tebboun, que tout le monde sait qu'il ne gouverne pas, avait demandé que les frontières ente Gaza et l'Egypte lui soient ouvertes. Pas pour aller combattre Tsahal, non. Il voulait mettre en place 4 hôpitaux de campagne. Il s'est ramassé une colère des Egyptiens et elle n'est pas la seule. La colère des Emiratis, insultés sur les chaînes algériennes publiques, celles des Irakiens, les Maliens, des Nigériens, des Burkinabé, ne sont pas encore calmées. L'Algérie est aujourd'hui vue comme un intrus dans beaucoup de regroupements régionaux comme la Ligue arabe et l'Union africaine où son seul objectif est d'obtenir des pays membres un soutien aux séparatistes du Polisario qui veulent mettre la main sur les provinces du sud du Maroc. Les nuisances sont si fortes, fréquentes et diverses que plusieurs citoyens des pays visés par l'animosité algérienne déclarent avoir enfin compris ce qu'avait dit Feu Sa Majesté Hassan II: « Afin que le monde sache avec qui Dieu nous a mis dans le voisinage ».
