Le président angolais, João Lourenço, et le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, ont signé le samedi 24 mai 2025, six accords de coopération marquant une nouvelle étape dans le renforcement des relations bilatérales entre Luanda et Brasília. Le premier mémorandum d'accord a été conclu entre le ministère brésilien des Droits de l'Homme et de la Citoyenneté et le ministère angolais de l'Action sociale, de la Famille et de la Promotion de la Femme. Il vise à promouvoir l'échange de bonnes pratiques en faveur des droits des personnes handicapées, des malades de la hansénose, ainsi que des enfants et adolescents. Dans le domaine agricole, deux accords ont été signés. Le premier porte sur le renforcement des capacités des institutions angolaises de recherche en agriculture et foresterie, avec un accent sur le développement durable des zones semi-arides. « La formation de techniciens angolais transformera une région historiquement aride en pôle de production alimentaire, comme nous l'avons fait dans la vallée du São Francisco », a déclaré le président brésilien. Le second constitue un addendum au programme de coopération bilatérale pour le développement des zones irriguées, soutenant particulièrement la politique de promotion de l'agriculture familiale. Sur le plan énergétique, le groupe brésilien Petrobras a signé deux accords majeurs. Le premier prévoit la réalisation d'une étude conjointe et la négociation possible de concessions pour des blocs pétroliers offshore en Angola. Le second est un protocole d'accord qui concerne la recherche et le développement en amont, signé avec la Société nationale des combustibles d'Angola, Sonangol E.P. Enfin, la coopération en matière de sécurité a été renforcée par la signature d'un mémorandum d'accord entre la police fédérale brésilienne et la police nationale d'Angola. Au-delà de ces accords, le président angolais a exprimé son souhait d'approfondir la coopération bilatérale, notamment dans le domaine des investissements privés. «Nous voulons voir des investissements privés brésiliens en Angola et des investissements privés angolais au Brésil. Nous voulons également que les entreprises brésiliennes continuent à participer à l'effort de récupération et de construction des racines des infrastructures publiques, sur l'exemple de ce qui s'est déjà passé récemment », a-t-il déclaré, rapporte l'agenceecofin.
